La gélose n’est pas
colorée en noir autour des grains de blé germés
Or, le lugol met en évidence la présence d’amidon
par l’apparition d’une couleur noir.
Le grain de blé ne peut agir sur la gélose et son
contenu que par l’intermédiaire de molécules solubles qu’il
produit et qui diffusent dans la gélose (énoncé du doc.1)
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è l’amidon a disparu
seulement autour des grains de blé germés
Hypothèse : les trains de blé germés
libèrent donc une molécule soluble responsable de la disparition de
l’amidon soluble
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Test à la liqueur de Fehling
négatif dans les tubes 1 à 3 avant ajout de filtrat
Or, la liqueur de Fehling met en évidence la présence de
sucres réducteurs.
L’amidon est un polymère de glucose ( sucre
réducteur)
Test à la liqueur de Fehling
négatif dans les tubes 4 et 5
Seul le tube n°2 est positif à
la liqueur de Fehling après ajout de filtrat
Le tube n°3 présente un test à
la liqueur de Fehling négatif
Or la seule différence avec le tube n°2 vient du fait
que le filtrat de blé germé a été bouilli
On sait que la chaleur détruit les enzymes et empêche
donc leur action
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è aucun des tubes 1 à 3 ne
contient donc de sucres réducteurs en début d’expérience.
è l’amidon ne se
dégrade donc pas de façon spontanée
è les filtrats de blé ne
renferment pas non plus de sucres réducteurs
è il n’y a donc eu
apparition de sucres réducteurs que dans le tube contenant l’amidon
additionné de filtrat de blé germé
è le filtrat de blé germé
renferme donc une substance responsable de l’hydrolyse de
l’amidon en sucres réducteurs
Hypothèse : le filtrat de blé germé renferme
une enzyme responsable de cette catalyse
Confirmation et validation de l’hypothèse
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Il n’y a hydrolyse de
l’amidon qu’en présence d’embryon (tube n°1) ou
d’acide gibbérellique (tube n°3)
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è l’embryon
synthétise donc une molécule, l’acide gibbérellique, qui permet la
synthèse d’une enzyme capable d’hydrolyser l’amidon (en
effet, ce n’est pas l’acide gibbérellique qui hydrolyse
l’amidon : voir remarque en fin du tableau du doc.3)
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BILAN :
l’embryon d’une graine en cours de germination fabrique donc
une substance, l’acide gibbérellique, qui induit la synthèse
d’une enzyme responsable de la catalyse de l’hydrolyse de
l’amidon. Cet amidon constitue en effet les réserves de la graine, et
son hydrolyse en sucres réducteurs, molécules très petites, permet à la
graine de grandir et de se développer.
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