LEXIQUE DE BIOLOGIE A -
B - C - D - E - F - G - H - I - L - M - N - O - P - R - S - T - U- V -
W - X - Z Ablation :
action d'enlever un organe. Elle permet de mettre en évidence
l’action
d’un organe sur des organes cibles
dont il modifie l’activité. Si l’ablation de l’organe étudié perturbe l’activité d’un organe cible, alors on peut dire qu’il agit sur ce dernier. Absorbance : intensité d'absorption d'une lumière monochromatique par une substance en solution. L'absorbance est directement proportionnelle à la concentration de la substance. Absorptiométrie : méthode d'étude des molécules fondée sur leur capacité à absorber la lumière (la spectrophotométrie ou la colorimétrie sont des méthodes d'absorptiométrie). Acceptation : fait, pour une femelle de Mammifère à cycle oestrien, d'accepter
d'être montée par le mâle. Cela se produit au moment des chaleurs ou
oestrus. Accommodation : ensemble des modifications morphologiques et physiologiques non héréditaires grâce auxquelles un être vivant peut survivre dans de nouvelles conditions. La morphologie initiale réapparaît si le végétal ou sa descendance se trouve dans des conditions plus « classiques ». Acide aminé : molécule organique appartenant à la famille des protides comportant une fonction acide (-COOH), une fonction amine (-NH2), un hydrogène et un groupement chimique (radical) liés de façon covalente à un même atome de carbone. Les différents acides aminés diffèrent par leur radical. Les protéines de tous les êtres vivants sont formées à partir des mêmes 20 acides aminés (acides aminés protéinogènes). Acinus : masse arrondie de quelques cellules sécrétrices autour du canal d’une glande exocrine. Pour le pancréas, cellules fabriquant des enzymes digestives aboutissant dans l’intestin grêle. Acrocentrique : qualifie un chromosome formé d'un seul bras avec le centromère situé à l'extrémité du chromosome. Adaptation : acquisition, au cours de l’évolution, de caractères morphologiques particuliers transmis à la descendance. Addition : type de mutation dans laquelle un nucléotide s’ajoute à l’ADN. Adénine : nom de l'une des quatre bases azotées constituant l'ADN. Adipocyte : cellule du tissu adipeux c'est à dire des graisses de l'organisme, renfermant des triglycérides. ADN : Acide désoxyribonucléique. Polymère de nucléotides double brin localisé dans les chromosomes qui contient l’information génétique. ADN polymérase : complexe enzymatique catalysant la synthèse d’un nouveau brin d’ADN par réplication semi-conservative. Les enzymes assurent :
Aérobie : qui vit en présence d’air (organisme). Qui contient de l'air (milieu). Aérobiose : vie en présence d'air. Afférent : ou sensitif ; qui va vers (se dit des fibres sensorielles qui se projettent vers les centres). Qualifie un nerf, un neurone, un message nerveux qui "va" du récepteur sensoriel au centre nerveux Agoniste : dont l’effet va dans le même sens. agrosystème (ou agroécosystème) : écosystème résultant des activités agricoles (champs, pâturages, etc.). Aire d'association (aire psychosensorielle) : région du cortex cérébral qui élabore les sensations à partir des informations sensorielles reçues notamment de l’aire de projection correspondante. Les lésions des aires d’association conduisent à l’impossibilité de reconnaître l’identité d’un stimulus. aire corticale : surface du cortex cérébral, caractérisée par sa structure et sa fonction (sensitives : aire visuelle, auditive... ; motrice...) Aire de projection : région du cortex cérébral où se projettent les neurones véhiculant les informations sensorielles primaires. Aire de projection motrice : région du cortex cérébral où se trouvent les neurones moteurs primaires. Ce sont des neurones pyramidaux dont les axones se projettent sur (font synapse avec) les motoneurones alpha de la corne antérieure de la moelle épinière qui commandent la contraction des muscles volontaires. Aire prémotrice : aire corticale située dans le cortex frontal (en avant de la circonvolution frontale ascendante) chargée notamment de la programmation des activités motrices en agissant sur les neurones des autres aires motrices. aire sensitive : surface du cortex cérébral, caractérisée par sa structure et sa fonction (aire visuelle, auditive, gustative...). Voir la représentation sous forme "d'homonculus". Allèles : formes différentes sous lesquelles un même gène peut exister dans une espèce. Alpha : cellules situées sur le pourtour des îlots de Langerhans du pancréas, produisant du glucagon. AMH : hormone anti-müllerienne
secrétée par les cellules de Sertoli des testicules de l'embryon de sexe mâle (XY) dès leur
formation. L'AMH provoque la dégénérescence des canaux de Müller, ébauches embryonnaires des
voies génitales femelles. Amidon : polymère
d’origine végétale formé d’unités glucose. Amniocentèse : examen médical consistant au prélèvement, sous contrôle échographique, de liquide amniotique dans lequel baigne le fœtus. Elle a pour but de réaliser un caryotype du fœtus et détecter une éventuelle anomalie chromosomique. AMP : (parfois
aussi appelée procréation médicalement assistée) visant à apporter une
solution à l'infertilité
dans un couple. Les techniques sont nombreuses, les plus courantes sont
la FIVETE
, l'ICSI Amyélinique : qualifie une fibre nerveuse dépourvue de myéline. Anabolisme : ensemble des réactions de biosynthèse du métabolisme. Anaérobie : qui vit ou fonctionne en absence d’air (organisme). Dépourvu d'air (milieu). Anaérobiose : vie en absence d’air. Anaphase : 3° phase de la mitose. Les 2 chromatides de chaque chromosome migrent vers les pôles opposés de la cellule, « tirés » par les fibres du fuseau : c’est l’ascension polaire. Anémie : diminution de la
concentration en hémoglobine du sang (au
dessous de 0,13 g/mL chez l'homme et 0,12 g/mL chez la femme). Anisotrope : de propriétés différentes selon la direction considérée. Ex : Un éclairage d’un côté du végétal provoque une croissance orientée ou tropisme. Anovulatoire : sans ovulation. Antagoniste : dont l’effet va dans un sens opposé. Qualifie des muscles dont la contraction entraîne des mouvements contraires : il y a coordination de l’activité de ces muscles. (Ex : triceps sural et jambier) Antéhypophyse : partie antérieure de l’hypophyse formée de cellules endocrines. Glande endocrine produisant de nombreuses hormones donc celles qui assurent la régulation des hormones sexuelles des mammifères. En effet ce lobe antérieur de l'hypophyse produit des gonadostimulines (LH et FSH), sous le contrôle de la GnRH hypothalamique. (= adénohypophyse = hypophyse glandulaire). Anticorps : protéine secrétée par les plasmocytes (ou LB sécréteurs) en réponse à la présence d'un antigène spécifique et formant alors des complexes immuns qui neutralisent l'antigène avant destruction. Ce sont les agents du maintien de l'intégrité du milieu extracellulaire. Les anticorps membranaires sont aussi appelés récepteurs B. Anticorps circulant : catégorie d'immunoglobuline capable d'agglutiner un antigène et d'activer le complément, sécrétée par les plasmocytes (IgM, réponse primaire, IgG, réponse secondaire). Anticorps membranaire : catégorie d'immunoglobuline (IgD, IgM) intervenant dans la détection d'antigènes circulants, fixée à la membrane des lymphocytes B par la région terminale transmembranaire des chaînes lourdes. Antidiurétique : qui s'oppose à l'excrétion d'urine. Se dit d'une substance qui diminue le débit urinaire. Antigène : toute substance ou élément susceptible de déclencher une réaction immunitaire spécifique ; toute substance étrangère à l'organisme (littéralement non codée par ses gènes) et qui déclenche la multiplication de LB ou de LT spécifiques. Anxiolytique : substance psychotrope qui diminue l'anxiété. Appareil de Golgi : organite
cytoplasmique des eucaryotes constitué d'un empilement de membranes
dans lequel se déroule la maturation des protéines (acquisition de la
configuration spatiale et donc de la fonction). Particulièrement développé
dans une cellule produisant beaucoup de protéines comme un plasmocyte secréteur d'anticorps.
Apex : sommet d’un végétal. Des expériences historiques ont été réalisées pour montrer son rôle dans la dominance apicale, due à la production hormonale. Apoptose : mort cellulaire programmée. Arbre : grand végétal ligneux vivace dont la tige (ou tronc), fixée au sol par des racines, n’est chargée de branches et de feuilles qu’à partir d’une certaine hauteur. Arbre généalogique : représentation schématique des liens de descendance familiaux ou phylogénétiques. Arc réflexe : circuit aller et retour suivi par les messages nerveux dans un réflexe lorsque le récepteur et l'effecteur appartiennent à la même région comme dans le réflexe myotatique. ARN : acide ribonucléique. Polynucléotide simple brin dont les nucléotides comportent comme sucre le ribose et l’une des quatre bases A, G, C, U, contrairement à l’ADN qui est double brin et dont le sucre est le désoxyribose et les bases A, G, C, T. ARN messager : acide ribonucléique synthétisé par transcription à partir du brin transcrit de l'ADN d'un gène (ou allèle). Il permet à l'information génétique de sortir du noyau où il sera traduit en polypeptide, dans le cytoplasme, au niveau des ribosomes. ARN polymérase : complexe enzymatique permettant la synthèse de l'ARN messager à partir de l’ADN, il assure :
Artefact : tout ce qui est produit par une activité humaine et non par un phénomène biologique ou géologique. artéfact de stimulation : petit signal électrique qui représente le moment de la stimulation. Artère : vaisseau qui transporte le sang du cœur vers les organes. Artériole : petite artère située à l’entrée d’un réseau capillaire. Ascomycète : classe de champignons caractérisés par la formation d'ascospores haploïdes dans des organes spécialisés, les asques, à la suite de la méiose. Asque : organe allongé où se déroule la méiose à l'origine des ascospores haploïdes chez les champignons ascomycètes. auto-immunité : fabrication d’anticorps et de LT (lymphocytes T) contre les cellules de l’organisme. Dans le cas du diabète de type 1, contre les cellules β des ilôts de Langerhans du pancréas.. Autotrophe (pour le carbone) : qualifie les organismes qui, ne nécessitant pas de carbone organique, utilisent du carbone minéral sous forme de CO2 pour leur approvisionnement en carbone. Il s'agit essentiellement des organismes photosynthétiques. Autoradiographie technique de localisation de molécules dans les cellules fondée sur l’impression d’une pellicule photographique par l’émission du rayonnement de marqueurs radioactifs incorporés dans une préparation (nucléotide pour marquer l’ADN, acide aminé pour marquer les protéines…). Autosome : chromosome non sexuel (paires identiques chez les mâles et les femelles). Auxine :
hormone végétale agissant sur la croissance
et la différenciation des organes, synthétisée
dans les méristèmes. Axodendritique : synapse entre une terminaison axonale et une dendrite. Axone : long prolongement issu du corps cellulaire d'un neurone et participant à la formation d'un nerf. Peut être synonyme de fibre nerveuse lorsque celle-ci n'est pas myélinisée Axosomatique : synapse entre une terminaison axonale et un corps cellulaire. B Bactérie : organisme unicellulaire procaryote. Barorécepteur : récepteur sensible à la pression (pression sanguine : oreillettes, aorte, carotide) Base azotée : molécule azotée cyclique liée dans la constitution d'un nucléotide à une molécule de désoxyribose et à une molécule de phosphate. Il existe quatre bases azotées différentes dans l'ADN, l'adénine, la guanine, la cytosine et la thymine que l'on désigne souvent par leurs abréviations : A, G, C, T. Baside : organe où se déroule la méiose à l'origine des basidiospores haploïdes chez les Champignons Basidiomycètes. Bâtonnet : type de cellule photoréceptrice de la rétine de certains vertébrés sensible à une large bande de longueur d’onde sous faible éclairement. Benzodiazépines : famille de psychotropes à propriétés anxiolytiques et myorelaxantes. Bêta : cellules situées au centre des îlots de Langerhans du pancréas, produisant de l'insuline. Biopsie: prélèvement d’un tissu sur le vivant. Biodiversité : diversité des êtres vivants. Le nombre d’espèces actuelles est évalué à plusieurs millions. Bivalent : ensemble de deux chromosomes homologues réunis lors de la prophase I de la méiose. Il est constitué de quatre chromatides. Blastocyste : stade du développement
embryonnaire précoce caractérisé par une cavité et deux groupe de cellules
aux potentialités différentes, le bouton embryonnaire et le trophoblaste.
Brassage interchromosomique : brassage des gènes réalisé par la ségrégation indépendante des chromosomes lors de la méiose. Brassage intrachromosomique : brassage des gènes réalisé lors d’échanges entre chromatides homologues (" crossing-over ") appartenant à un même bivalent lors de la prophase I de la méiose. Brin non transcrit : moitié d'une portion d'ADN, complémentaire de celui qui est le siège de la transcription. Pour connaître l'ARNm, il faut donc :
Plus simplement, on peut donc simplement remplacer les T par des U, pour cela on parle aussi de brin codant (à peu de chose près, il "détient" le code). Brin transcrit : moitié
d'une portion d'ADN, siège de la transcription,
c'est à dire la synthèse d'un ARNm par complémentarité
: C Cambium : tissu végétal de nature méristématique assurant la croissance des organes en épaisseur. Canal ionique : protéine enchâssée dans une membrane, dont la forme autorise le passage d’ions. Canal de Müller : canal pair présent chez l'embryon reliant le rein primitif au sinus uro-génital, qui disparaît chez l'embryon mâle et qui participe chez l'embryon femelle à la formation des voies génitales(trompe, oviducte, utérus).. Canal de Wolff : canal pair présent chez l’embryon reliant le rein primitif au sinus uro-génital, qui disparaît chez l’embryon femelle et qui participe chez l’embryon mâle à la formation des voies génitales, (épididyme, canal déférent, vésicules séminales). Capillaires : plus petits vaisseaux sanguins de l'organisme, aboutissant à un organe ou en partant. Leur faible diamètre fait qu'ils peuvent se boucher lors de la formation d'une plaque d'athérome en cas d'abus de graisses, de sucres... Capteur : qualificatif associé aux cellules sensibles aux variations d’un paramètre physiologique : ce sont des détecteurs d’écarts par rapport à une grandeur de consigne . Caractères sexuels primaires : voies génitales, organes génitaux externes et glandes annexes. Chez le mâle, ce sont les canaux (épididyme et spermiducte) vecteurs de spermatozoïdes, le pénis (organe d'accouplement) et les bourses, ainsi que les glandes annexes (vésicules séminales et prostate) qui produisent des substances nutritives pour les spermatozoïdes. Chez la femelle, ce sont les oviductes (appelés trompes chez la femme), l'utérus, le vagin et la vulve (organes génitaux externes). Caractères sexuels primordiaux : glandes génitales ou gonades (testicules producteurs de spermatozoïdes pour le mâle, ovaires producteurs d'ovocytes pour la femelle). Caractères sexuels secondaires : caractères morphologiques (mamelles, pilosité, voix, taille) et comportementaux liés au sexe. Ces caractères sont plus ou moins marqués selon les espèces de Mammifères. Carence : insuffisance ou absence d'un élément
indispensables au fonctionnement ou au développement d'un organisme.
Caryogamie : fusion des noyaux lors de la formation du zygote. Chez les organismes à diplophase prédominante, la caryogamie suit immédiatement la fécondation. En revanche, chez de nombreux organismes à haplophase prédominante comme certains champignons, il existe une phase où, dans les cellules formées par la fusion de deux cellules haploïdes, les noyaux ne fusionnent pas sur le champ constituant ainsi des cellules à dicaryon. Caryotype : photographie ordonnée des chromosomes d’une cellule. Castration :
ablation des organes génitaux (ovaires chez
la femelle, testicules chez le mâle). Catabolisme : ensemble des réactions de dégradation du métabolisme. Catalyseur : molécule qui accélère la vitesse d'une réaction chimique possible en son absence mais très longue. Il peut s'agir de catalyseur chimique (HCl par exemple) ou d'enzyme (biocatalyseur). Le catalyseur se retrouve intact à la fin de la réaction. CD4 : marqueur de surface des cellules immunitaires (en particulier les LT4) sur laquelle s'amarre le VIH avant de pénétrer dans la cellule. Cellule : unité structurale et fonctionnelle de tous les êtres vivants. Cellules de Leydig : cellules interstitielles c'est-à-dire situées entre les cellules germinales au sein des tubes séminifères des testicules. Produisent de la testostérone qui agit sur la spermatogenèse et sur l'appareil génital dans son ensemble. Cellules
de Sertoli : cellules nourricières des cellules germinales
dans les tubes séminifères des testicules.
Elles produisent aussi de l'AMH, hormone responsable
de la régression des canaux de Müller chez l'embryon de sexe génétique XY.
La FSH exerce son action sur les cellules
de Sertoli et ainsi la spermatogenèse
peut se dérouler correctement. Cellule immunocompétente : cellule du système immunitaire apte à participer aux réactions immunitaires. Cellule phagocytaire : cellules immunitaires responsables de la destruction (après internalisation puis digestion) d'éléments étrangers (microbes, molécules, cellules) et de complexes immuns. Cellule présentant l’antigène (CPA) : catégories de phagocytes capables d’exprimer à leur surface des déterminants antigéniques liés à des protéines du CMH. Cellules souches : cellules totipotentes de la moelle osseuse à l’origine de toutes les cellules sanguines et immunitaires. cellule végétale : élément constitutif d’un végétal, composé, comme toutes les cellules, d’une membrane entourant le cytoplasme contenant le noyau et les autres organites. Des particularités caractérisent le cytoplasme (présence d’une vacuole, de chloroplastes pour les cellules chlorophylliennes) et une paroi pectocellulosique l’entoure, constituant un cadre rigide conférant la forme « rectangulaire » à la cellule. Cellulose :
molécule (polymère glucidique) présent dans
la paroi cellulaire des végétaux, formé par l’enchaînement
de molécules de glucose liées de façon covalente entre les carbones
1 et 4. Centres corticaux : centres nerveux dont les neurones sont localisés dans le cortex cérébral Centres sous-corticaux : centres nerveux dont les neurones sont regroupés dans des régions profondes de l'encéphale situées sous le cortex (comme les noyaux gris centraux ou ganglions de la base) qui coopèrent avec les centres corticaux pour assurer les fonctions du cerveau. Centromère : constriction présente dans chaque chromosome, liaison entre les chromatides après réplication et lieu de liaison aux fibres du fuseau lors de la division cellulaire par mitose. Cervelet : région de l’encéphale postérieur (principalement un centre de l’équilibre). Cérébrospinal : qui se rapporte à l’ensemble encéphale – moelle épinière. Chaîne alimentaire : réseau formé par l’ensemble des êtres vivants qui dépendent les uns des autres pour se nourrir. Une chaîne alimentaire repose d’abord sur des producteurs primaires qui synthétisent la matière organique à partir de substances minérales (autotrophes) et qui sont mangés par des consommateurs primaires appelés également producteurs secondaires. chaîne polypeptidique : enchaînement d'acides aminés ,de séquence (ou ordre) précise. On parle de structure primaire d'une protéine. Charge virale : taux de virus dans le sang, témoin de l'état du système immunitaire. Synonyme : virémie. Chiasma : entrecroisement de deux chromatides homologues observé lors de la méiose. Choriocentèse :
prélèvement de cellules fœtales dans le chorion (partie du
placenta), sous contrôle échographique,
vers la 7° semaine de grossesse. Permet de détecter d'éventuelles anomalies
chromosomiques chez l'embryon Chlorophylle : pigment vert, photoexcitable, des organismes photosynthétiques. Chloroplaste : organite cellulaire au niveau duquel se déroule la photosynthèse chez les cellules chlorophylliennes eucaryotes. Cholestérol : lipide polycyclique présent notamment dans les membranes cellulaires et constituant également un précurseur des hormones stéroïdes. Chromatide : produit de la réplication, constitué d’une molécule d’ADN. Un chromosome en contient une seule en fin de division (début d’interphase), mais 2 en fin d’interphase (après réplication). observable lors de la mitose ou de la méiose. Chromatine : association entre l’ADN nucléaire et des protéines spécifiques présente lors de l’interphase du cycle cellulaire. La chromatine diffère des chromosomes par son architecture. Chromatographie : technique de séparation des molécules fondée sur leur taille et leur différence de solubilité dans des solvants. Chromosome : structure permanente des cellules localisées dans le noyau, visibles au cours de la mitose grâce à la condensation (spiralisation) de l’ADN sur les protéines. Constitué d’une chromatide en fin de division (début d’interphase), de 2 chromatides en fin d’interphase. Les chromosomes diffèrent de la chromatine par leur architecture. Chromosomes homologues : chromosomes portant les mêmes locus. Cible : qualifie une cellule qui possède des récepteurs spécifiques (conformation spatiale complémentaire) à une substance précises, une hormone par exemple. Les cellules hépatiques sont par exemple les seules cellules possédant des récepteurs au glucagon. Clonage : multiplication naturelle ou artificielle d’un individu à l’identique (aux mutations près), à partir d’organes spécialisés d’une seule cellule-souche, par simples mitoses. Clonage d’un gène : méthode d’isolement et de multiplication d’un gène, généralement par insertion dans un plasmide. Clonage d’un organisme : méthode de reproduction asexuée artificielle fondée sur le transfert d’un noyau somatique, donc diploïde, dans un gamète femelle énucléé dans le but d'obtenir un organisme complet de même génotype que le noyau transféré. Clone : ensemble de cellules ou d'organismes strictement identiques sur le plan génétique car issus d'une reproduction asexuée. Codage : c'est la concentration hormonale dans le sang qui constitue le message (système de transmission) envoyé aux organes effecteurs. code génétique : système de correspondance entre les codons ( formés de trois nucléotides dans l’ARNm) de l'ARNm (et donc l'ADN) et les acides aminés constituant la chaîne polypeptidique issue de la traduction. Il est dit dégénéré ou redondant car plusieurs triplets de nucléotides correspondent au même acide aminé. Il existe 3 codons stop. Codominance : expression phénotypique simultanée de deux allèles différents d’un gène. Codon : unité de codage de l'information génétique correspondant à la succession de trois nucléotides dans l'ADN et l'ARNm permettant de spécifier un acide aminé. Codon stop : codon ne correspondant à aucun des 20 acides aminés protéinogènes. Il existe trois codons stop différents qui conduisent tous à l’arrêt de la protéosynthèse, c’est-à-dire à la terminaison de la synthèse d'une chaîne polypeptidique.. Col de l’utérus : extrémité inférieure de l’utérus faisant saillie dans la partie supérieure du vagin. Coléoptile : extrémité de la tige d’une plantule, entourée d’une gaine protectrice. Des expériences historiques ont permis de comprendre le mécanisme de la dominance apicale en enlevant, replaçant… l’apex de cette jeune tige. Compétence : état correspondant à l’aptitude à réaliser une fonction déterminée (voir immunocompétence) Complément : ensemble de protéines non spécifiques présentes dans le sérum et participant à certaines réactions immunitaires. Complexe hypothalamo-hypophysaire :
ensemble fonctionnel constitué par l'hypothalamus et l'hypophyse Complexe immun : édifice macromoléculaire formé par l'association spécifique antigènes - anticorps fixés à sa surface, neutralisant l'antigène Complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) : ensemble de gènes très polymorphes codant les protéines du système HLA. Condensation : liement de la molécule d’ADN par spiralisation autour des protéines, réalisée principalement au cours de l’interphase et aboutissant, en début de mitose, à des chromosomes visibles au microscope, à partir de la chromatine du noyau. Cône : type de cellule photoréceptrice de la rétine de certains vertébrés sensible à une étroite bande de longueur d’onde sous fort éclairement. Conduits génitaux : oviducte ou trompe et utérus chez la femme ; épididyme et spermiducte ou canal déférent chez l'homme Conformation spatiale : forme, structure quaternaire d'une protéine, assurant sa fonction précise. Cette forme est due à la structure primaire du polypeptide c'est à dire la séquence des acides aminés qui le constituent. Consanguinité : désigne le fait d'être apparentés chez les deux membres d'un couple. La consanguinité favorise l'apparition de maladies génétiques dues à des gènes récessifs car la probabilité que chaque membre porte un même allèle récessif est augmentée ce qui augmente la probabilité d'avoir un enfant homozygote pour un allèle morbide. Contraception : ensemble des méthodes visant à empêcher une grossesse non souhaitée. Contragestation : action destinée à empêcher la gestation (IVG, RU 486…) Corrélation : dépendance réciproque de deux phénomènes qui varient simultanément. Ex : Le diabète de type I est une maladie qui ne peut être qualifiée d’héréditaire sinon des jumeaux monozygotes (vrais) auraient le même génotype et donc le même phénotype. Néanmoins, il existe une prédisposition génétique, car des études épidémiologiques ont montré une corrélation entre la présence de certains gènes (DR3 et DR4 du système HLA) et les phénotypes diabétiques. Ces gènes sont qualifiés de gènes de susceptibilité. Corps cellulaire : partie du neurone contenant le noyau par opposition aux prolongements (neurites). On l’appelle aussi " soma " ou " péricaryon ". Situé dans la substance grise d'un centre nerveux ou dans les ganglions rachidiens. Corps jaune : glande endocrine temporaire résultant de la prolifération et de la vascularisation des restes folliculaires après l’ovulation. (production de progestérone tout en continuant à produire un peu d'oestradiol Cortex : pellicule superficielle ( cortex sensoriel : ensemble d'aires corticales traitant les informations provenant de la surface du corps, des muscles, des tendons et articulations. Voir aires sensitives. Corticosurrénale : partie corticale de la glande surrénale sécrétant notamment des hormones stéroïdes. Crise biologique : période "courte" des temps géologiques au cours de laquelle un grand nombre d'espèces différentes occupant des milieux différents disparaissent à l'échelle mondiale. Croisement-test : croisement d’un individu de génotype inconnu avec un homozygote récessif pour les gènes testés destiné à déterminer le génotype inconnu. Croissance : augmentation irréversible des mensurations d’un organisme ou d’un organe (taille, masse, volume…), due à la croissance cellulaire (mitose + élongation). Crossing-over : échanges de segments chromosomiques entre chromatides homologues lors de la prophase I de la méiose. Cryptorchidie : maintien des testicules dans la cavité abdominale, menant parfois à la stérilité. Les tubes séminifères ne contiennent pas de spermatozoïdes. Culture in vitro : technique consistant à faire vivre et se développer des tissus (ici végétaux) en dehors de l’organisme, dans un tube, une éprouvette (littéralement « dans la vitre »). Cyanobactéries : bactéries photosynthétiques aquatiques (appelées autrefois " algues bleues "). Cycle biologique : ensemble des événements chromosomiques et cellulaires rendant compte de la pérennité de l’espèce et de sa stabilité génétique au cours du temps (fécondation, méiose, multiplication asexuée etc.) Cycle cellulaire : succession des phénomènes de l'interphase et de la mitose au cours de la vie d'une cellule. Le nombre de cycles d'un type cellulaire puis sa mort par apoptose sont déterminés génétiquement. Cycle menstruel : cycle reproducteur caractéristique des Primates femelles à la fin duquel l'endomètre se désagrège s'il n'y a pas eu implantation d'un œuf fécondé. Au milieu du cycle se produit l'ovulation. Ce cycle cesse provisoirement pendant la grossesse et définitivement à la ménopause. Cycle oestrien (ou oestral ) : cycle reproducteur caractéristique des Mammifères femelles, sauf chez les Primates, à la fin duquel l'endomètre est réabsorbé par l'utérus sans production de saignement. Au moment de l'oestrus (ou ovulation ou chaleurs), la femelle accepte le rut (ou accouplement). Cycle ovarien : ensemble des modifications physiologiques (maturation folliculaire et ovulation, corps jaune, sécrétions hormonales) qui se produisent de façon cyclique dans l’ovaire fonctionnel en absence de grossesse. Cycle sexuel : succession des événements affectant la sphère sexuelle des femelles de mammifères et qui se répètent selon un rythme régulier. Cycle utérin : ensemble des modifications physiologiques (prolifération, vascularisation, sécrétions, menstruation, contractions) qui se produisent de façon cyclique dans l’utérus fonctionnel et non gravide. Cytokines : substances sécrétées par des cellules immunitaires susceptibles d’agir sur des cellules immunitaires. Cytolyse : destruction d'une cellule. Cytoplasme : ensemble du contenu cellulaire formé de la substance fondamentale, le cytosol ou hyaloplasme, et des organites (noyau, mitochondries, etc.). Cytosine : une des quatre bases azotées de l'ADN. Cytosol : substance fondamentale du cytoplasme dans laquelle baignent les organites. Décharge ovulante : pic de LH (gonadostimuline produite par l'hypophyse) responsable de la rupture du follicule de De Graaf c'est-à-dire l'ovulation. Défense immunitaire : ensemble des mécanismes responsables de la protection de l'organisme contre les éléments étrangers. Dégénérescence :
atrophie puis élimination de l'ébauche d'un organe ou d'un organe
en place suite à la privation d'hormones. Exemple :
canaux de Wolff chez l'embryon femelle. Délai synaptique : temps nécessaire au franchissement d'une synapse, voisin de 0,5 ms. Permet de déterminer si un circuit nerveux est mono- ou poly-synaptique. Délétion : perte d'un ou plusieurs nucléotides d'un gène voire d’un fragment de chromosome. Dendrite : prolongement afférent d'un neurone. Dentelle
utérine : aspect de la muqueuse utérine
en fin de cycle menstruel ; replis contournés :
glandes en doigts de gant, vascularisation importante Dépendance (à une drogue) : besoin irrépressible de consommer une substance chimique afin de retrouver ses effets ou d’éviter le malaise dû à son sevrage. Selon que les symptômes du manque se limitent à un malaise psychique (troubles de l'humeur) ou s'étendent au contraire à des signes physiques (delirium tremens, par exemple), on distingue dépendance physique et dépendance psychique qui constituent deux aspects différents de la pharmacodépendance. Dépolarisation : modification du potentiel de membrane tendant à lui donner un signe opposé à celui observé au repos (vers ou au delà de 0). Dérive génétique : évolution des fréquences alléliques dans une population de faible effectif aboutissant à une diminution du polymorphisme. L'échantillon des gamètes formés réellement par les individus étant réduit dans une petite population, certaines combinaisons peuvent ne pas voir le jour ce qui peut conduire à la disparition aléatoire de certains allèles. Déterminant antigénique : partie d’un antigène spécifiquement reconnue par les récepteurs immunitaires. Diabète : affection caractérisée par une polyurie (émission d’urines très abondantes) et une polydypsie (soif intense). Diabète de type 1 : diabète dû à un déficit en insuline causé par la destruction des cellules beta des îlots de Langerhans : c'est une maladie auto-immune qui se déclare généralement pendant l'enfance. Les personnes atteintes doivent surveiller leur alimentation, s'injecter de l'insuline selon les besoins journaliers. Les facteurs héréditaires sont peu influents (gènes de susceptibilité ou de prédisposition), les facteurs environnementaux (virus, certaines molécules) sont prédominants car ils déclenchent la réaction auto-immune.
Diabète de type 2 : diabète aussi appelé gras ou de l'adulte car les 1° signes apparaissent généralement vers l'âge de 40 ans (même si de rares cas sont signalés chez des enfants). Dans la majorité des cas ce diabète se développe à la suite d’une obésité.
Diabète sucré : diabète caractérisé par une augmentation de la glycémie. Différenciation : acquisition de fonctions précises ; Acquisition par une cellule végétale non spécialisée (méristématique) d’une fonction particulière. Les cellules ayant subi ces transformations s’organisent en tissus, eux-mêmes agencés en organes. En immunologie, les LB se différencient en plasmocytes (producteurs d'anticorps), les LT8 en lymphocytes cytotoxiques (détruisant les cellules infectées). Diagnostic prénatal : diagnostic d’une éventuelle affection réalisé sur un embryon ou un fœtus in utero. Diastole : phase de relâchement du myocarde au cours du cycle cardiaque. Dicaryon : ensemble de deux noyaux non fusionnés dans une même cellule résultant de la fusion de deux cellules haploïdes. Dihybridisme : croisement de deux souches différant par deux caractères. Diploïde : qui comporte deux représentants homologues de chaque chromosome. Diplophase : phase de la vie d'un organisme où les cellules sont diploïdes. Chez les mammifères comme l'homme, la diplophase est prédominante puisque toutes les cellules de l'organisme sont diploïdes à l'exception des gamètes. En revanche, chez certains organismes comme le champignon Sordaria, la diplophase est réduite au zygote. Diurèse : excrétion de l'urine. Divergence génétique : évolution génétique différente entre deux populations d’une même espèce. Division cellulaire : mode de reproduction des cellules par mitose. Dominance : le fait, pour un gène, de s’exprimer phénotypiquement à l’état hétérozygote comme à l’état homozygote. Dominance apicale : fonctionnement prédominant de l’extrémité d’un végétal, due à la production d’auxine par le bourgeon terminal et à sa répartition le long de la plante (gradient basipète). double spécificité : propriété des enzymes qui sont, à la fois, spécifiques :
Cette double spécificité est directement liée à leur conformation spatiale c'est à dire leur structure quaternaire. Le nom de l'enzyme est souvent constitué du nom du substrat suivi du nom de la réaction catalysée, terminé par le suffixe ase. Ex : carboxypeptidase. Cependant, on se contente souvent d'accoler le suffixe ase au nom du substrat (saccharase qui catalyse l'hydrolyse du saccharose) ou de la réaction catalysée (peroxydase qui catalyse d'oxydation d'un substrat). Drépanocytose : maladie héréditaire due à la présence d'une hémoglobine anormale dans les hématies, et caractérisée par la forme en faucille que prennent celles-ci. Synonyme : anémie falciforme. Drogue : toute substance susceptible de modifier le fonctionnement normal du cerveau et douée d'un potentiel d'abus et/ou de pharmacodépendance. Duplication génique : copie d’un gène. Échographie : méthode d'exploration non invasive de l’anatomie interne fondée sur l’utilisation d’un faisceau d’ultrasons dont les échos renvoyés par les organes internes sont analysés par ordinateur pour reconstruire l’image correspondante sur l’écran. Écosystème : sous unité de la biosphère formée d’un environnement abiotique (localisation, climat, etc.), appelé biotope et des êtres vivants qui le peuplent, appelé biocénose. Effecteur : nom ou adjectif qualifiant un organe réalisant une action suite à une stimulation (exemples : muscles, anticorps, cellules tueuses). Au niveau du système nerveux, organe(s) réalisant la réponse au stimulus. Dans le cas du réflexe myotatique, il s'agit du muscle stimulé (également récepteur) et de "son" antagoniste. En immunologie, les anticorps , les LT8 ou lymphocytes cytotoxiques sont des effecteurs de l’immunité acquise. Efférent : qui part de (se dit des fibres motrices issues d’un centre nerveux). Electrophorèse : technique de séparation et d’analyse des molécules basée sur leurs différences de taille et de charge électrique. Elongation : allongement d’une cellule végétale en croissance Empreintes génétiques : carte électrophorétique de fragments de restriction obtenus à partir de l’ADN extrait d’un organisme et marqués par des sondes. Encéphale : ensemble des centres nerveux contenus dans la tête. Endocrine : qualifie un organe, un tissu, une cellule libérant une substance (hormone) dans le sang. (endo= dans ; crine = sang). Endocytose : mécanisme assurant la pénétration intracellulaire d’éléments divers par formation de vésicules membranaires autour de l’élément à ingérer. Endosome : vésicule d'endocytose. Enzyme : ou biocatalyseur. Protéine qui catalyse une réaction chimique précise, produite par un être vivant. L'enzyme est détruite par la chaleur. L'enzyme forme avec le substrat un complexe E-S dont dépend la double spécificité des enzymes. Enzyme de restriction : désoxyribonucléase qui coupe les molécules d’ADN à des sites spécifiques caractérisés par une courte séquence de nucléotides. Epididyme :
organe situé sur le bord supérieur du testicule,
formé d'un canal par où passe le sperme Ethique : qui concerne les principes de la morale. La médecine prédictive repose sur les études épidémiologiques. Or ces dernières se font sur des enquêtes dans des groupes et des familles, ce qui nécessite d’entrer dans la vie personnelle des individus. La découverte de l’appartenance à un groupe peut perturber une personne (savoir que l'on va développer une maladie dans un avenir plus ou moins proche...) Cela peut être un outil de discrimination à l’embauche, pour les assurances... étude épidémiologique : étude des rapports entre les maladies et les facteurs susceptibles d’exercer une influence sur leur fréquence, leur distribution, leur évolution. Pose des problèmes éthiques. Euthériens : Mammifères dont l'ensemble du développement fœtal est intra-utérin. On les qualifie également de placentaires. Exocrine : qualifie un organe, un tissu, une cellule libérant une substance (enzyme par exemple) dans un canal. Exocytose : mécanisme au cours duquel des vésicules limitées par une membrane viennent fusionner avec la membrane plasmique d'une cellule assurant ainsi la sécrétion vers le milieu extracellulaire des molécules contenues dans les vésicules. Extérocepteur : récepteur sensoriel placé à la périphérie de l'organisme et qui capte des stimuli en provenance du milieu extérieur. Adjectif correspondant : extéroceptif. Extracellulaire : en dehors de la cellule. F facteurs environnementaux : virus, certains constituants alimentaires (certaines protéines du lait de vache ; certains polluants des aliments : nitrosamines) représentant pour l’organisme des antigènes déclenchant une réaction immunitaire. Ex : dans le cas de la régulation de la glycémie, si ces antigènes possèdent des ressemblances de structure avec des composants des cellules β, la réaction immunitaire peut être dirigée contre les propres cellules de l’organisme : on parle d’auto-immunité. facteurs génétiques : de nombreux gènes sont impliqués dans le développement de certaines maladies comme les diabètes. Ils sont plus ou moins impliqués dans les diabètes (type 1 et type 2). On peut avoir une prédisposition génétique à un phénotype diabétique. Les diabètes résultent de l’interaction entre ces gènes et des facteurs de l’environnement, en particulier l’alimentation. Falciforme : qualifie l'anémie d'un individu drépanocytaire. Qualifie également ses hématies déformées, littéralement "en forme de faucille". Fécondation : fusion de deux cellules haploïdes( gamètes mâle et femelle) conduisant à la formation d’un zygote ou œuf, ce qui permet de rétablir la diploïdie. Fente synaptique : espace entre le neurone présynaptique et l'élément post-synaptique (neurone ou muscle) infranchissable par un message de type électrique. Voir schémas de synapses. Fermentation : processus métabolique énergétique dégradant des substrats organiques de façon incomplète. Fibre nerveuse : prolongement cytoplasmique d'un neurone composé d'un axone, entouré ou non d'une gaine de myéline. Fibrinogène : protéine sanguine soluble qui se transforme en fibrine insoluble lors de la coagulation. FIVETE : acronyme pour une technique de procréation médicalement assistée : Fécondation In Vitro Et Transfert d’Embryon. Flagelle :
long appendice de la cellule spécialisé pour la locomotion, sur un spermatozoïde par exemple Follicule : ensemble formé par l’ovocyte I et les cellules qui l’accompagnent dans l’ovaire (cellules folliculaires et cellules des thèques). Follicule
de De Graaf : follicule mûr, prêt
à expulser l'ovocyte dans le pavillon de la trompe lors de l'ovulation Fonctions de luxe : fonctions cellulaires non indispensables à la survie de la cellule mais utiles au fonctionnement de l'organisme ou des autres cellules d'une population. Fonctions d'entretien : fonctions cellulaires assurant la maintenance de la cellule. Fragments de restriction : fragments d’ADN obtenus par hydrolyse avec des endonucléases de restriction. Fréquence allélique : fréquence d’un allèle par rapport au total des allèles du même gène existant dans le pool génique. FSH ou folliculostimuline ou hormone folliculo-stimulante : : hormone protéique sécrétée par l’antéhypophyse et stimulant la maturation folliculaire (appartient aux gonadostimulines ou gonadotrophines). Fuseau de division : ensemble de fibres protéiques responsables du positionnement des chromosomes lors de la mitose et surtout de la séparation des chromatides lors de l’anaphase. Fuseau neuromusculaire : mécanorécepteur d'étirement situé dans les muscles striés squelettiques. Il s'agit de fibres nerveuse (neuro) sensitives, enroulées autour de fibres musculaires. GABA : acronyme d'acide gamma aminobutyrique, un neurotransmetteur généralement inhibiteur. Gamètes : cellules sexuelles haploïdes spécialisées dans la réalisation de la fécondation. Gamétogenèse : ensemble des processus conduisant à la formation d’un gamète à partir d’une cellule souche indifférenciée. Ganglion : concentration de corps cellulaires de neurones et de synapses constituant un centre nerveux ou une partie d’un centre nerveux. Ganglion lymphatique : petits renflements situés sur le trajet des vaisseaux lymphatiques, groupés en chaînes dans le cou, les aisselles, l'aine, le thorax et l'abdomen. Lieux d'accumulation des cellules immunitaires ou leucocytes. Ganglion rachidien : renflement de la racine dorsale de la moelle épinière dans lequel sont situés les corps cellulaires des neurones sensitifs. Ganglion sympathique : ganglion orthosympathique (chaîne ganglionnaire paravertébrale). Gène : partie d’une chaîne polynucléotidique codant la biosynthèse d'ARN complémentaires responsables notamment de la synthèse des protéines. La séquence en acides aminés de la protéine est ainsi codée par la séquence des nucléotides du gène Gène autosomal : gène dont le locus se situe sur un autosome. Gènes indépendants : gènes dont les locus sont situés sur des chromosomes non homologues. Gènes liés : gènes dont les locus sont situés sur un même chromosome. Gène lié au sexe : gène dont le locus se trouve sur un hétérochromosome. Gène neutre : gène dont les différents allèles ne donnent pas prise à la sélection naturelle et dont les fréquences alléliques évoluent donc au hasard. Gène SRY :
Sex-determining-Region of Y chromosom soit la portion du chromosome Y responsable de la détermination du sexe
mâle. Ce gène est responsable de la synthèse d'une
protéine appelée TDF (Testicule-Determining-Factor)
qui déclenche l'expression de nombreux gènes (on parle de gène architecte)
qui conduisent à la différenciation de la gonade indifférenciée en testicule gènes de susceptibilité : informations portées par l'ADN, prédisposant un individu à développer un diabète par exemple (de type 1 notamment) mais ne suffisant pas seuls. Les facteurs environnementaux sont ici les "déclencheurs". Génome : ensemble de l'ADN d'un organisme. Génomique : ensemble des techniques liées à l'étude du génome. Génotype : ensemble des allèles d'un individu, que ces derniers s'expriment ou non, contrairement au phénotype. Germinal : adjectif correspondant aux cellules reproductrices (exemple : lignée germinale = lignée des gamètes). Gestation : développement intra-utérin de l’embryon et du fœtus chez les mammifères. Glaire cervicale : mucus produit par le col de l’utérus dont la structure et la composition varient au cours du cycle sexuel. sous le contrôle des hormones ovariennes. Glandes annexes : vésicules séminales et prostate chez l'homme. Glandes
génitales ou gonades : testicules
producteurs de spermatozoïdes pour le mâle,
ovaires producteurs d'ovocytes pour
la femelle. Globule blanc : cellule nucléée fabriquée dans la moelle rouge des os et intervenant notamment dans les réactions immunitaires (synonyme : leucocyte). Globules rouges : cellules sanguines ayant perdu leur noyau et remplies d’hémoglobine (synonymes : hématie, érythrocyte). Glucagon : hormone synthétisée par les cellules alpha des îlots de Langerhans et qui se fixe aux récepteurs des cellules hépatiques, provoquant la synthèse d'enzymes nécessaires à la libération de glucose par glycogénolyse notamment. Glucide : famille de molécules organiques correspondant aux sucres. Glycémie : taux de glucose sanguin. Glycogène : grosse molécule glucidique de formule (C 6H 10O 5) n constituée par l’enchaînement de très nombreuses molécules de glucose : c’est un polymère de glucose (C 6H 12O 6). C’est une substance peu ou pas soluble (sinon lavée), capable de libérer du glucose en cas de besoin. Glycogénogenèse : transformation du glucose sanguin en glycogène réalisée par le foie et le muscle, organes possédant à la fois des récepteurs cellulaires à l'insuline et les enzymes nécessaires à ces transformations, activées par la liaison spécifique de l'hormone avec son récepteur. Glycogénolyse : restitution de glucose au sang, en hydrolysant une partie des réserves de glycogène. Cette réaction n’est réalisée que par le foie, seul organe possédant des récepteurs au glucagon et synthétisant les différentes enzymes nécessaires aux transformations chimiques (notamment celle qui catalyse l’enlèvement d’un groupement phosphate au glucose, condition indispensable à la sortie de glucose. Le muscle, ne possédant pas cette enzyme, possède une réserve « privée » de glycogène). GnRH :
Gonadotrophin Releasing Hormone soit neurohormone
de libération des gonadotrophines (ou gonadostimulines : LH et FSH), produite de manière pulsatile par des neurones
hypothalamiques dans le
système porte hypophysaire (sang au niveau de la tige
pituitaire). Encore appelée gonadolibérine Gonade : glande reproductrice. Gonadolibérine : neurohormone hypothalamique ( GnRH) provoquant la libération de FSH et LH. Gonadostimuline : ou gonadotrophines : hormone hypophysaires stimulant les gonades (FSH, LH). Gonadotrope : qui stimule les gonades. Gonadotrophine : = gonadostimuline. Gonosome : chromosome sexuel (= hétérochromosome). grandeur de consigne : valeur "normale" d'une variable régulée. Quand cette valeur est dépassée, un mécanisme de régulation négative se met en place ; quand cette valeur n'est pas atteinte, un mécanisme de régulation positive se met en place. Granulocyte : catégorie de leucocytes caractérisés par des granulations cytoplasmiques et un noyau polylobé (= polynucléaires). Granulosa :
couche de cellules folliculaires
entourant l'ovocyte
dans un follicule secondaire puis l'ovocyte et l'antrum (ou cavité folliculaire)
dans les follicules tertiaires puis murs. Greffe : opération chirurgicale consistant à implanter un organe chez un individu receveur. Pour comprendre le mode d'action d'un organe, on réalise souvent une ablation puis on replace l'organe ailleurs. Elle ne rétablit que la circulation sanguine sans les connexions nerveuses. Elle permet donc de confirmer le rôle de l’organe étudié et de préciser le mode de communication entre cet organe et les organes cibles : en effet, si la transplantation annule les effets de l’ablation, on démontre que l’organe étudié a bien une action sur les organes cibles, et que cette communication se fait par voie sanguine et non par voie nerveuse. Groupes sanguins : système de marqueurs glycoprotéiques membranaires portés par les globules rouges. Guanine : une des quatre bases azotées de l'ADN. Glucorécepteur : récepteur intéroceptif sensible à la concentration en glucose. Il existe des glucorécepteurs notamment dans l'hypothalamus et le pancréas endocrine. H Haploïde : qui ne comporte qu’un seul exemplaire de chaque chromosome. Haplophase : phase de la vie d'un organisme où les cellules sont haploïdes. Chez les mammifères comme l'homme, l'haplophase est réduite aux gamètes. En revanche, chez les champignons, notamment chez Sordaria (champignon ascomycète), toutes les cellules de l'organisme sont haploïdes à l'exception du zygote. HCG : hormone chorionique gonadotrope. Hormone produite par le placenta qui stimule l’ovaire pendant la grossesse (assure notamment le maintien du corps jaune en début de grossesse). Sa détection dans l'urine constitue le principe sur lequel est basé le test de grossesse. Hémagglutination : agglutination des globules rouges par des anticorps. Hématopoïèse : formation des cellules sanguines. Hématose : échanges gazeux entre le sang et l'air alvéolaire des poumons au cours desquels l'hémoglobine des globules rouges se charge en dioxygène. Hémoglobine : pigment des globules rouges (ou hématies), assurant le transport du dioxygène et du dioxyde de carbone entre l'appareil respiratoire et les cellules de l'organisme. C'est une molécule complexe composée par 4 chaînes protéiques, identiques 2 à 2, portant chacune un hème, chargé du transport des gaz respiratoires. On parle de ferroprotéine tétramérique. Hémoglobinopathie : maladie liée à une anomalie de l’hémoglobine (drépanocytose, thalassémies...). Hémolyse : lyse des globules rouges libérant l’hémoglobine dans le milieu. Hémophilie : défaut de coagulation du sang. Hémorragie : écoulement de sang hors d’un vaisseau sanguin. Hémostase : ensemble des processus permettant de stopper une hémorragie au cours duquel se produit notamment la coagulation du sang. Hétérochromosome : chromosome sexuel (dont les paires ne sont pas identiques chez les mâles et les femelles et qui déterminent le sexe génétique ; = gonosome). Hétérotrophe (pour le carbone) : qualifie les organismes qui nécessitent des molécules organiques pour leur approvisionnement en carbone. Il s'agit des organismes incapables de réaliser la photosynthèse. Hétérozygote : qui porte deux allèles différents d’un gène. Homéostasie : maintien des paramètres physiologiques dans des limites correspondant au fonctionnement optimal de l'organisme. Maintien de la constance du milieu intérieur (taux d'hormones, de différentes molécules comme le glucose mais aussi les ions ..., pression artérielle ...). Homéotique : qualifie des gènes dont les mutations conduisent à la transformation d'une partie du corps en une autre. En contrôlant le fonctionnement d'autres gènes, ils permettent notamment l'établissement des axes de symétrie et du plan d'organisation. Les gènes homéotiques, retrouvés chez tous les organismes, sont homologues. Homochromie : le fait pour un animal de présenter une couleur telle qu'il se confond avec son substrat (phalène du bouleau par exemple). Homonculus : silhouette du corps représentant les tailles respectives des projections des différentes régions dans le cortex somatosensoriel (sensitif ici). Homotypie : forme de mimétisme dans laquelle l'organisme présente un aspect tel qu'il peut être confondu avec un végétal ou avec un autre animal (par exemple certains insectes comme les phasmes présentent l'aspect d'une brindille). Homozygote : qui porte deux allèles identiques d’un gène. Hormone : molécule produite en faible quantité par des cellules particulières (endocrine chez les animaux), véhiculée à travers l’organisme (par la sève dans le cas des végétaux, par le sang dans le cas des animaux), qui agit à distance sur le fonctionnement de cellules-cibles spécifiques grâce à des récepteurs, en modifiant un phénomène biologique. Hormones stéroïdes : hormones dont la structure moléculaire est dérivée de celle du cholestérol. Les hormones stéroïdes sont notamment sécrétées par les gonades et les glandes corticosurrénales. Humoral : qui se rapporte aux liquides de l'organisme et aux substances qui y sont dissoutes. Hyaloplasme : partie transparente du cytoplasme, c'est à dire substance fondamentale dans laquelle baignent les organites cellulaires, appelée aussi cytosol. Hybridation : 1. Croisement de deux souches qui diffèrent par un ou plusieurs caractères. 2. Croisement de deux espèces différentes. 3. Technique permettant d'associer deux polynucléotides par la complémentarité de leur séquence de bases. Hybridation moléculaire : technique permettant d’associer deux molécules en raison de la complémentarité de leur séquence de bases. Hydrolyse : réaction chimique au cours de laquelle une molécule d'eau est utilisée pour permettre la rupture d'une liaison covalente en se dissociant en OH- et H+. Hyperglycémie :
glycémie à jeun supérieure à Hyperpolarisation : modification du potentiel de membrane tendant à accentuer sa valeur. Hypertonique : solution globalement plus concentrée en substances dissoutes (sels, sucres…) que le liquide vacuolaire. Inverse : hypotonique. Hypoglycémiant : qualifie une substance, un organe, dont l’activité aboutit à une baisse de la glycémie par utilisation accrue du glucose et mise en réserve. Le pancréas a globalement cet effet (plus de cellules bêta que de cellules alpha). Hypoglycémie : glycémie à jeun inférieure
à Hypophyse : glande endocrine située à la base de l’encéphale comportant une partie antérieure glandulaire, l’antéhypophyse( produisant des hormones) et une partie postérieure neurosécrétrice, la posthypophyse. Hypophysectomie :
ablation de l'hypophyse,
pour connaître son rôle. Hypophysiotrope : qui agit sur l'hypophyse. Hypothalamus : centre nerveux encéphalique contrôlant divers comportements liés à la survie individuelle (faim, soif, etc.) et collective (reproduction....). Plusieurs noyaux hypothalamiques sont en relation avec l’hypophyse par les axones qu’ils y projettent (posthypophyse) ou par des neurohormones (antéhypophyse). Hypotonique : solution globalement moins concentrée en substances dissoutes (sels, sucres…) que le liquide vacuolaire. Inverse : hypertonique. ICSI ou Intra Cytoplasmic Sperm
Injection :
technique d'AMP consistant à injecter
un spermatozoïde (ou une spermatide) dans
l'ovocyte II,
de réaliser une fécondation in vitro puis un transfert d'embryon (technique
particulière de FIVETE).
Technique utilisée en cas d'infertilité
masculine due à une maturation incorrecte des spermatozoïdes (azoospermie,
flagelles inefficaces et donc immobilité ou mauvaise mobilité…). îlot de Langerhans : ensemble de cellules alpha et bêta constituant la partie endocrine du pancréas c'est à dire responsable de la synthèse et de l'excrétion d'hormones régulatrices de la glycémie (respectivement glucagon hyperglycémiant et insuline hypoglycémiante). Immunocompétence : aptitude à participer à une réaction immunitaire. Immunofluorescence : technique de marquage fondée sur la coloration par une substance fluorescente d'anticorps (Ac) reconnaissant spécifiquement ce que l'on cherche à localiser. On peut par exemple utiliser cette technique pour localiser les cellules alpha productrices de glucagon (Ac anti-glucagon) ou les cellules bêta productrices d'insuline (Ac anti-insuline). Immunité : ensemble des défenses de l’organisme contre les agressions (microorganismes, virus, cellules tumorales...). Immunoglobuline : anticorps. Indifférencié :
stade par lequel passe l'appareil génital de tout Mammifère, présentant
le même aspect chez l'embryon mâle et femelle. Ce stade est défini par :
Induction (phase d’) : se dit de la phase des réactions immunitaires spécifiques au cours de laquelle un clone de lymphocytes spécifiques d’un déterminant antigénique est stimulé déclenchant ainsi l’ensemble de la chaîne de réactions. Infertilité :
Incapacité à se reproduire naturellement (les techniques d'AMP peuvent apporter une solution).
Une petite nuance avec stérilité, signifiant incapacité totale à se
reproduire. Les causes d'infertilité d'un couple sont diverses et touchent
aussi bien l'homme que la femme Inflammation : réaction de défense non spécifique en réponse à un foyer local d’irritation d’origine biologique ou physico-chimique caractérisée par l’afflux de leucocytes. Elle se traduit par des signes cliniques : chaleur, rougeur, œdème et douleur. Infraliminaire : qualifie une stimulation dont l'intensité est inférieure au seuil. Inhibition :
arrêt, blocage ou ralentissement d'un processus biologique. Inhibiteur : qui empêche le fonctionnement. Dans le cas d'un interneurone, l'action inhibitrice est permise par la libération de neurotransmetteurs qui, après fixation sur leurs récepteurs, donnent naissance à un PPSI c'est à dire une hyperpolarisation. innervation réciproque : circuit nerveux dont le fonctionnement entraîne une inhibition d'un des deux muscles antagonistes lorsque l'autre se contracte. Innervation de muscles antagonistes assurant la coordination de leur fonctionnement. Insémination
artificielle : technique permettant la fécondation d'une femme
en dehors de tout rapport sexuel par dépôt, dans les voies
génitales, du sperme du mari (IAC) ou d'un donneur (IAD). Insertion : mutation résultant de l'ajout d'un ou plusieurs nucléotides dans la séquence d'un gène. Insuline : hormone produite par les cellules bêta du pancréas et transportée par voie sanguine jusqu'aux effecteurs composés de cellules cibles : foie (glycogénogenèse), muscles (utilisation accrue de glucose et glycogénogenèse) et tissus adipeux (stockage de triglycérides). Insulinémie : taux d'insuline dans le sang responsable du codage du message hormonal. Si la perturbation est forte, le taux d'insuline sera fort (tout est relatif ! les quantités d'hormones sont toujours très faibles !) de manière à rétablir rapidement la valeur de consigne. Insulinorésistance : pathologie consistant en une mauvaise réponse à des taux "normaux" d'insuline. On peut l'expliquer par un nombre insuffisant de récepteurs à insuline sur les cellules cibles ou par une mauvaise conformation spatiale de ces derniers. Intégration (nerveuse) : traitement simultané par un neurone des informations afférentes (signaux d’entrée) permettant l’élaboration de messages efférents (signaux de sortie). Interaction : influence réciproque de deux phénomènes. Dans le cas des phénotypes diabétiques, il y a influence des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux. Interféron : catégorie de cytokines. Interleukine : messager chimique assurant la communication entre les cellules du système immunitaire. Interneurone : neurone intercalé entre un neurone sensitif et un neurone moteur dans un centre nerveux. Il a une action inhibitrice, qui s'exerce sur le muscle antagoniste au muscle stimulé. Intérocepteur : récepteur sensoriel placé à l'intérieur de l'organisme et qui capte des stimulus en provenance du milieu intérieur (exemples : barorécepteurs carotidiens, glucorécepteurs pancréatiques, etc.). Adjectif correspondant : intéroceptif. Interphase : période du cycle cellulaire située entre deux divisions ; phase du cycle cellulaire précédent la mitose au cours de laquelle la réplication de l'ADN s'effectue selon un mécanisme semi-conservatif, fondé sur la complémentarité des bases. Au début, on distingue, grâce au microscope électronique, que la chromatine est constituée de nucléofilaments, présentant la forme d’un collier de perles. Plus tard, on observe des yeux de réplication au sein de la chromatine. Juste avant la mitose les chromosomes sont constitués de 2 chromatides. Inhibiteur compétitif : molécule capable de former un complexe avec une enzyme car il a une forme voisine du substrat. Il y a alors compétition entre le substrat et l’inhibiteur, moins de complexe ES sont formés et donc moins de produits également. La réaction chimique est ralentie. L'action d'un inhibiteur prouve la spécificité d'une enzyme pour son substrat via la complémentarité spatiale entre le site actif de l'enzyme et une partie du substrat. Intracellulaire : à l'intérieur d'une cellule. Isolement reproductif : le fait pour deux populations issues d’une même espèce d’origine de ne plus pouvoir se reproduire. Son origine peut être diverse : géographique, génétique, comportementale.... Isotopes : variétés du même atome qui diffèrent uniquement par leur nombre de neutrons et ont les mêmes propriétés chimiques. IVG : interruption volontaire de grossesse (autorisée en France avant 12 semaines de grossesse : Loi Veil de 1975 modifiée en 2001) Kilobase (kb) : millier de bases. Unité utilisée pour caractériser la dimension d'un gène, d'une molécule d'ADN ou d'un génome entier. Lésion : modification pathologique ou expérimentale de la structure (d’un tissu) d’un organe. Permet de comprendre l'utilité voire le mode d'action d'un organe. Leucocytes : globules blancs, ensemble des cellules du système immunitaire. Ligand : molécule capable de se lier spécifiquement à une protéine (récepteur, enzyme, etc.). Lignée germinale : ensemble des cellules allant des cellules souches aux gamètes. Lignine : polymère complexe de dérivés phénoliques imprégnant la paroi secondaire de certaines cellules végétales, appelées sclérocytes, impliquées dans la conduction et le soutien (vaisseaux du bois, fibres). Liminaire : se dit d'une stimulation dont l'intensité est égale au seuil. Lipide : groupe de molécules organiques correspondant aux graisses. Liquide céphalorachidien : liquide contenu dans les cavités internes de l’encéphale et de la moelle épinière et dans l'espace arachnoïdien des méninges. Locus : emplacement occupé par un gène (et donc par ses divers allèles) sur un chromosome. Lutéinisante (hormone) ; LH : gonadostimuline antéhypophysaire responsable de l’ovulation et du développement du corps jaune . Lymphocyte T : globule blanc intervenant dans la reconnaissance et l'élimination d'éléments étrangers ou antigènes. Dans le cas du diabète de type 1, ils s'attaquent aux propres cellules de l'organisme : c'est une maladie auto-immune ; catégorie de lymphocytes caractérisés par la présence d’un récepteur T. A cette catégorie appartiennent les LT régulateurs (LT4 auxiliaires et suppresseurs) et cytotoxiques (LT8). Lymphocytes T8 ou T cytotoxiques : ce sont des effecteurs de l'immunité spécifique, agents du maintien de l'intégrité des populations cellulaires. Ils reconnaissent, grâce à leur récepteur T, les cellules infectées qui expriment à leur surface des fragments peptidiques issus des protéines du pathogène, que n'expriment pas les cellules saines. Cette reconnaissance déclenche un mécanisme d'élimination des cellules infectées grâce à la perforine. Lymphocytes B : catégorie de lymphocytes caractérisés par la présence d’anticorps membranaires et se différenciant en LB sécréteurs d'anticorps ou plasmocytes. Lymphoïde : se dit d’un organe où les cellules du système immunitaire naissent ou mûrissent ou agissent. Lysosome : organite cytoplasmique limité par une simple membrane contenant des hydrolases. Macromolécule : molécule polymérique de masse moléculaire supérieure à 10 000 daltons. Macrophage : phagocyte tissulaire issu des monocytes sanguins remplissant aussi la fonction de "cellule présentant l’antigène" (CPA). Macroscopique : qui se voit à l'œil nu. Maladies
opportunistes : maladies bénignes, les agents qui en sont responsables
« profitant » de l'immunodépression due à la destruction des
LT4 pour envahir l'organisme Marsupiaux : Mammifères dont le développement embryonnaire se termine hors de l'utérus dans une poche marsupiale (Kangourou). médecine prédictive : partie de la médecine préventive axée sur le diagnostic d'une maladie avant sa survenue. Pose des problèmes éthiques : garder un foetus prédisposé ? s'assurer alors qu'on va développer une maladie dans l'avenir ? être embauché ? Médiation cellulaire : par l’intermédiaire de cellules. Se dit d’une réaction immunitaire spécifique dont les effecteurs sont des cellules (lymphocytes T cytotoxiques, cellules tueuses). Médiation humorale : par l’intermédiaire de molécules solubles. Se dit d’une réaction immunitaire spécifique dont les effecteurs sont des molécules solubles (anticorps). Méiose : ensemble de deux divisions précédées d’une seule synthèse d’ADN conduisant à 4 cellules haploïdes à partir d’une cellule mère diploïde. Lors de la première division, dite réductionnelle, les chromosomes homologues se séparent (ségrégation indépendante des chromosomes) tandis que lors de la seconde division, dite équationnelle, ce sont les chromatides de chaque chromosome qui se séparent. Membrane plasmique : pellicule de 7 à 8 nm d'épaisseur formée d'une double couche lipidique et de protéines qui constitue l'enveloppe de toutes les cellules vivantes (synonyme : plasmalemme). Mémoire immunitaire : capacité de certains lymphocytes à reconnaître et à réagir plus rapidement contre des antigènes déjà rencontrés que contre des antigènes nouveaux, du fait de la présence de lymphocytes mémoires possédant les récepteurs appropriés. Méninges : ensemble de trois enveloppes protectrices entourant le système nerveux central (pie-mère, arachnoïde, dure-mère). Ménopause : arrêt définitif, vers l’âge de 50 ans, du cycle ovarien chez la femme. Menstruations
ou règles : phénomène physiologique caractérisé par un écoulement
sanguin périodique correspondant à l'élimination de la
muqueuse utérine. Elles se produisent chez la femme, lorsqu'il n'y
a pas eu fécondation, de la puberté
à la ménopause. Message nerveux : succession de potentiels d'action modulés en fréquence ("trains" d'ondes, "bouffées" de potentiels d'action) circulant le long des neurones. Méristème : tissu végétal indifférencié à l’origine ; lieu où se déroule la croissance en longueur du végétal grâce à 2 processus :
Au niveau d’une racine, dans la zone où les cellules se divisent, on observe : - des cellules en cours de division (mitose) dont les chromosomes sont bien visibles ; - des cellules dans lesquelles on ne distingue que la chromatine dans le noyau : en interphase. Métabolisme : ensemble des réactions chimiques qui se produisent dans les cellules vivantes. Métabolite : petite molécule participant au métabolisme cellulaire. Métacentrique : qualifie un chromosome dont les deux bras sont de même taille avec le centromère médian. Métaphase :2° phase de la mitose au cours de laquelle les chromosomes, condensés au maximum (caryotype), se disposent au centre de la cellule et forment la plaque équatoriale. Cette disposition est permise par les tractions exercées par les fibres du fuseau sur le centromère de chaque chromosome. Micropilule :
pilule contraceptive
ne contenant que des progestatifs, préconisée
dans les cas de diabète, de risques d'accidents
vasculaires, d'association avec le tabac… Milieu intérieur : ensemble des liquides de l’organisme subdivisé en liquide intracellulaire et liquides extracellulaires Milieu extracellulaire : ou milieu intérieur, liquide dans lequel baignent nos cellules, dont l'intégrité est constamment contrôlée Minéral : toute substance dépourvue de carbone réduit, c’est à dire toutes les substances présentes à la surface de la planète avant l’apparition de la vie. Mimétisme : fait pour un animal de présenter un aspect lui permettant de se camoufler en ayant l'apparence par ses structures ou sa couleur de certains éléments de son milieu, végétaux ou animaux (homochromie et homotypie). Mitochondrie :
organite cytoplasmique responsable de la respiration
cellulaire et donc de la production d'énergie. Mitose : mécanisme de reproduction conforme d’une cellule mère en deux cellules filles au cours duquel apparaissent les chromosomes. Processus de division cellulaire, commun aux cellules eucaryotes, localisé dans les méristèmes. Il est continu mais on le décrit en 4 phases : prophase, métaphase, anaphase et enfin télophase au cours desquelles les structures cellulaires (chromosomes) se modifient. Elle permet de produire : - des cellules qui vont ensuite se différencier et participer à la
croissance et à la structuration de l'organisme (feuilles,
tiges, racines) ; Elle est précédée de l’interphase au cours de laquelle l’ADN se réplique, chaque cellule fille contient donc le même patrimoine génétique que la cellule initiale : l'ensemble constitue le cycle cellulaire. moelle épinière :centre nerveux impliqué dans tout réflexe. Moelle osseuse (rouge) : tissu inclus dans la partie spongieuse de certains os qui assure la production de l'ensemble des éléments figurés du sang. Molécules homologues : molécules apparentées appartenant à une même lignée évolutive issue d'une molécule ancestrale par accumulation de mutations mais n'ayant plus nécessairement la même fonction. Monocyte : catégorie de leucocytes de grande taille, à noyau réniforme, doués de phagocytose. Les macrophages sont des monocytes tissulaires. Monohybridisme : croisement de deux souches qui diffèrent par un seul caractère. Monosomie : présence d’un chromosome en un seul exemplaire dans une cellule diploïde. Monosynaptique : se dit d'un circuit nerveux qui ne comporte que deux neurones séparés par une synapse. Le réflexe myotatique est monosynaptique. Monotrèmes : Mammifères dépourvus de placenta dont le développement embryonnaire s'effectue dans un œuf externe (Ornithorhynque). Monozygote : se dit des jumeaux provenant d'une même cellule œuf ("vrais jumeaux"). L'étude du deuxième jumeau lors de l'atteinte du premier par le diabète permet de connaître la part de l'hérédité et de l'environnement dans la survenue de la maladie. Morphogenèse : acquisition de la forme d’une plante au cours du développement : associe la division et la croissance cellulaire au niveau de territoires spécialisés (méristèmes). Morphologie : forme d’un individu, caractérisée par son port. Motoneurone : neurone dont les messages déclenchent la contraction de fibres musculaires. Neurone conduisant un message nerveux moteur du centre nerveux au muscle (plaque motrice). Multiplication : divisions successives (mitoses) que subissent les lymphocytes ayant reconnu l'antigène grâce à leur récepteur spécifique. Il y a formation d'un clone de cellules immunocompétentes. Mutation : modification héréditaire de l’information contenue dans l’ADN. Mutation faux sens : mutation d’un codon de l’ADN conduisant à la mise en place d’un acide aminé différent de celui d’origine. Mutation non sens : mutation d’un codon de l’ADN conduisant à la formation d’un codon stop. Mutation silencieuse : mutation ne modifiant pas le phénotype. Myasthénie : maladie génétique affectant la jonction neuromusculaire et se traduisant par une fatigabilité importante des muscles striés squelettiques. Mycélium : filament formé de cellules généralement haploïdes constituant l'appareil végétatif des Champignons. Myéline : substance lipidique blanche isolante entourant la plupart des fibres nerveuses sous forme d'une gaine interrompue au niveau des noeuds de Ranvier. Celles qui en sont dépourvues sont dites amyéliniques. Assure une conduction plus rapide du message nerveux. Myélinisation : processus de mise en place des gaines de myéline au cours de l'enfance. Myofibrille : constituant contractile de la fibre musculaire, constituée de sarcomères. Myomètre : muscle utérin qui se contracte au moment des menstruations ou règles pour expulser les lambeaux de dentelle utérine gorgés de sang (contractions à l'origine des douleurs au ventre à ce moment).. Myorelaxant : qui relâche les muscles. Natriurèse : débit de sodium urinaire. Nécrose : mort d'un groupe de cellules dans un corps vivant. Néoglucogenèse : réaction chimique que seul le foie est capable de réaliser. Il peut produire du glucose à partir d’autres métabolites comme des acides aminés (provenant des protéines), des acides gras (provenant des réserves de graisses), et l’acide lactique (provenant de l’activité musculaire). Néphron : unité fonctionnelle du rein. Nerf : ensemble de fibres nerveuses( formées d’éléments allongés et parallèles )réunies dans la même gaine. Nerf optique : nerf sensitif reliant les yeux au système nerveux central. Neurohormone : hormone sécrétée par l'extrémité axonique d'un neurone. Exemple : GnRH. Neurone : cellule nerveuse constituée d'un corps cellulaire, d'un long prolongement ou axone et de nombreux fins prolongements ramifiés : les dendrites. Neurone sensitif : neurone capable de détecter les variations de certains paramètres de l'environnement externe (visuels, auditifs, tactiles, etc.) ou interne (longueur d'un muscle, pression sanguine, concentration d'une substance) de l'organisme et de transmettre ces informations sous forme de messages nerveux au système nerveux central. Neuroplasticité : capacité de réorganisation de certaines structures nerveuses et de leur fonctionnement. Neurosécrétion : sécrétion de nature hormonale réalisée par des neurones. La gonadolibérine (Gn-RH) qui stimule les cellules hypophysaires sécrétrices de gonadostimulines est une neurosécrétion. Neurotransmetteur : substance chimique produite et libérée par un neurone dans la fente synaptique d’une synapse par un neurone pré-synaptique, en réponse à l'arrivée de potentiels d'action , et capable de modifier le potentiel de membrane de la cellule postsynaptique ce qui assure en général la transmission du message au neurone post-synaptique ou au muscle. Névroglie : cellules non nerveuses accompagnant les neurones dans le tissu nerveux. Niche écologique : ensemble des paramètres environnementaux (climatiques, édaphiques, biotiques) dont dépend une espèce donnée et qui la différencient des autres espèces occupant le même habitat. Lorsque deux espèces différentes entrent en compétition pour l’occupation d’une même niche écologique il y a exclusion de l’une d’entre elles. Nidation : fixation de l’embryon de mammifère dans l’endomètre maternel au début de la gestation. Nociceptif : relatif à la douleur. Non-soi : molécule dont la synthèse ne résulte pas de l’information génétique propre à l’organisme et reconnue comme étrangère par le système immunitaire. Noyau : organite cellulaire limité par une double membrane dans lequel est inclus le matériel génétique. La présence d'un noyau dans une cellule est caractéristique des cellules eucaryotes alors que les cellules procaryotes en sont dépourvues. Nucléoside : molécule formée par l'association covalente d'une base azotée avec un sucre à cinq carbones (ribose dans l'ARN, désoxyribose dans l'ADN). Nucléotide : constituant de base de l'ADN ou de l'ARN, formé par 3 éléments :
Un nucléotide est un nucléoside monophosphate. Les acides nucléiques sont des polynucléotides (polymères de nucléotides). Nucleus : bloc de roche dont des éclats ont été volontairement tirés dans le but de confectionner des outils. Nutriment : petite molécule capable de traverser la membrane cytoplasmique et de servir de métabolite. Obésité : excès de masse corporelle par augmentation de la masse adipeuse de l'organisme (lorsque la surcharge dépasse de 20 % la masse idéale). œil de réplication : nom donné à l’observation microscopique de la chromatine au cours de la phase S de l’interphase, on remarque que chaque nucléofilament se réplique et donne deux nucléofilaments identiques, reliés au niveau du centromère. On parle alors de chromosome constitué de deux chromatides. Oestradiol : la principale hormone œstrogène , produite par les follicules ovariens, exerçant un contrôle sur le développement de l'endomètre utérin et un rétrocontrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire Oestrogènes : catégorie d’hormones sexuelles fabriquées principalement par les follicules ovariens. OGM : organisme génétiquement modifié, c’est à dire dont le génome a été modifié par insertion de matériel génétique exogène. Organes cibles : organes dont le fonctionnement est contrôlé par une ou plusieurs hormones qui se fixe(nt) sur les récepteurs des cellules de cet organe. Organes génitaux externes : pénis et bourses chez l'homme, vulve (petites et grandes lèvres, clitoris) chez la femme. Organes lymphoïdes centraux : organes assurant la production des cellules du système immunitaire et l’acquisition de leur immunocompétence (moelle osseuse, thymus). Organes lymphoïdes périphériques : organes dans lesquels se rencontrent les diverses cellules du système immunitaire et où se déroulent les premières phases des réactions immunitaires spécifiques (rate, ganglions lymphatiques, amygdales etc.). Organite : chacun des éléments différenciés du cytoplasme d'une cellule : mitochondries, réticulum endoplasmique, appareil de Golgi... Organogenèse : formation des organes de la plante (tige, racines). Ose : sucre simple formé d'un squelette de 3 à 7 carbones. Ouchterlony :
Test de laboratoire visant à montrer la stricte spécificité des
anticorps face aux antigènes. Ovaire : glande sexuelle (ou gonade) femelle constituée de follicules à différents stades de maturité et un corps jaune en phase lutéale ; gonade femelle. Ovariectomie :
ablation des ovaires d'un Mammifère pour déterminer
leur rôle (contrôles et rétrocontrôles). Ovocyte : cellule de la lignée germinale femelle subissant la méiose (ovocyte I en début de méiose, ovocyte II issu de la division réductionnelle puis ovule issu de la division équationnelle –qui a lieu après la fécondation). C'est l'ovocyte II qui est expulsé lors de l'ovulation.. Ovogenèse : formation du gamète femelle. Ovogonie : cellules de la lignée germinale femelle issues des cellules souches qui se multiplient dans l’ovaire embryonnaire avant de se transformer en ovocytes (seuls présents dans l’ovaire adulte). Ovulation : émission d’un ovocyte à l’extérieur de l’ovaire à la suite de la rupture d’un follicule mûr ; expulsion de l'ovocyte II du follicule de De Graaf sous l'action du pic de LH. Ovule : gamète femelle. Pancréas : glande annexe du tube digestif comportant une partie exocrine (acinus sécrétant des enzymes digestives) et une partie endocrine (îlots de Langerhans sécrétant les hormones pancréatiques, notamment l'insuline et le glucagon). Pancréatectomie : ablation du pancréas. Dans l'étude de la régulation de la glycémie, permet de découvrir le rôle "global" de l'organe. Parasite : organisme qui se développe aux dépens d'un autre organisme. Paroi : structure de soutien, initialement pecto-cellulosique, qui forme un cadre autour de la membrane plasmique des cellules végétales. Différents colorants permettent de déterminer les molécules la composant :
Paroi primaire : paroi pectocellulosique extensible formée au début du développement des cellules végétales. Paroi secondaire : différenciation de la paroi primaire accompagnant la spécialisation cellulaire, caractérisée par l’addition de nouvelles molécules à la paroi primaire pectocellulosique lui conférant de nouvelles propriétés, notamment mécaniques. Partie constante : portion d'un anticorps toujours composée des mêmes acides aminés, aussi bien pour les chaînes légères que pour les chaînes lourdes. Partie
variable : portion de l'extrémité d'un anticorps
responsable de sa spécificité de reconnaissance d'un antigène
donné Patch Clamp : technique d’électrophysiologie permettant d’enregistrer l’activité de microscopiques fragments de membrane isolés avec une micropipette. Pathologie : science des causes, symptômes et de l'évolution des maladies. Valeur pathologique = anormale (= morbide). Pavillon de la trompe : partie
évasée de l'oviducte de la femme, qui recueille l'ovocyte
II expulsé du follicule de De Graaf
au cours de l'ovulation. Pélagique : qui vit en pleine mer. Perforines : protéines cytolytiques sécrétées par les lymphocytes cytotoxiques (LT8) lors de la phase effectrice de la réponse immunitaire à médiation cellulaire et intervenant dans la destruction de la cellule cible(présentant des particules virales à sa surface).. Période
asymptomatique : 2° phase après infection par le VIH,
au cours de laquelle il n'y a aucun ou très peu de signes évocateurs,
elle dure souvent plusieurs années Phagocyte : cellule capable de phagocytose (macrophages, granulocytes). Phagocytose : mécanisme assurant l’endocytose et la digestion d'un élément étranger : molécule, microbe, autre cellule. Les cellules phagocytaires ou phagocytes sont les macrophages (monocytes tissulaires) et granulocytes (ou polynucléaires). Phagosome : vésicule de phagocytose. Phase de prolifération (de l'endomètre) : première phase du développement de la muqueuse utérine au cours de laquelle les cellules de l'endomètre se multiplient pendant la première moitié du cycle menstruel sous l'influence des œstrogènes. Phase de sécrétion (de l'endomètre) : deuxième phase du développement de la muqueuse utérine au cours de laquelle se forment des glandes et se développent les vaisseaux pendant la seconde moitié du cycle sous l'influence de la progestérone. Phase symptomatique ou du SIDA déclaré : 3° et dernière phase après infection par le VIH, au cours de laquelle apparaissent les maladies opportunistes car la charge virale augmente fortement du fait de la très forte dépression du système immunitaire (presque plus de LT4). Phase folliculaire : période préovulatoire du cycle sexuel au cours de laquelle se développent les follicules sous l'influence de l'hormone hypophysaire FSH. Phase lutéale : période postovulatoire du cycle sexuel au cours de laquelle se développe le corps jaune sous l'influence de l'hormone hypophysaire LH. Phénotype : ensemble des caractéristiques visibles ou détectables d'un organisme. Ces caractères expriment l'interaction du génotype et de l'environnement. Le phénotype peut se définir à différentes échelles : de l’organisme (P. macroscopique) à la molécule en passant par la cellule. Phénotypes alternatifs : les variations individuelles des caractères présentés par des individus de la même espèce. Ces différences sont dues à des différences dans les protéines concernées. Phénotype immunitaire : ensemble des spécificités des LB et LT à un moment donné de la vie d'un individu (ou « répertoire » des anticorps et des récepteurs T) résultant d'une interaction complexe entre le génotype et l'environnement (ce phénotype évolue au cours de la vie en fonction de la mise en contact avec des antigènes variés). Phloème : tissu conducteur formé de cellules criblées responsable du transport de la sève élaborée. Photorécepteur : cellule sensorielle spécialisée dans la détection de la lumière ou organe spécialisé dans la détection de la lumière. Photosynthèse : type de métabolisme énergétique conduisant à la synthèse de molécules carbonées réduites par conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique. Photosynthèse aérobie : photosynthèse
libérant du dioxygène gazeux issu de la photolyse de l’eau, donneur
d’hydrogène.. Physiologie : discipline scientifique qui étudie le fonctionnement des organismes. Pilule : contraceptif oral de nature hormonale. Plan d’organisation : caractéristiques anatomo-physiologiques qui définissent les principaux phylum d’êtres vivants. plaque motrice : ou synapse neuro-musculaire, lieu de "contact" entre un neurone moteur et une cellule du muscle strié squelettique. Plaquette : élément figuré du sang intervenant dans l'hémostase et correspondant aux fragments cytoplasmiques issus de la fragmentation d'une cellule géante, le mégacaryocyte. Plasma : partie liquide du sang dans lequel les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes) sont en suspension. Plasmocyte : cellule sécrétrice d’anticorps issue de la transformation de lymphocytes B. Plasmodium : protozoaire parasite (hématozoaire), agent causal du paludisme qui se transmet par la piqûre d'un moustique (Anophèle). Plasmolyse : passage d’une partie de l’eau de la vacuole vers le milieu extérieur lorsque la cellule est placée dans un milieu hypertonique. L’eau va du milieu le moins concentré (cellule), vers le milieu le plus concentré en solutés (milieu hypertonique = extérieur) : l'eau sort de la cellule. Contraire : turgescence. Plasticité : caractéristique de la paroi qui est extensible (les fibrilles de cellulose peuvent glisser les unes par rapport aux autres dans la matrice). Polarisation membranaire : différence de potentiel électrique existant entre les faces extracellulaire et intracellulaire de la membrane cytoplasmique. Polygénique : qualifie une maladie dont l'origine peut-être expliquée par la déficience de plusieurs gènes. Les diabètes de type 2 sont rarement (5 %) monogéniques. Polymère : molécule organique de grande taille formée par la répétition d’éléments identiques ou proches. Exemple : l’amidon est un polymère de glucose : il est constitué d’un très long enchaînement de molécules de glucoses. Polymorphisme : existence de plusieurs allèles pour un même gène et, par extension, la variété des génotypes et des phénotypes qui en découlent. Polynucléaire : voir granulocyte. Polypeptide : molécule formée par l'enchaînement covalent d'acides aminés. Polyploïdie : multiplication par un nombre entier du nombre de chromosomes d'une cellule. Polysaccharides : composants de la paroi végétale : polymères de sucres simples dont la cellulose. Polyurie : élimination urinaire importante, supérieure à la normale, accompagnant les deux type de diabète. Pool génique : ensemble des allèles d’un ou plusieurs gènes au sein d’une population ou d’une espèce et, par extension, ensemble de tous les allèles de tous les gènes appartenant à une population. Port : disposition des branches et des feuilles d’un végétal (plante, arbre), caractérisant sa silhouette. Ex : fuselé, conique, en boule, en éventail, ovale, pleureur, rampant, arbustif… Posthypophyse : partie postérieure de l’hypophyse recevant des terminaisons nerveuses neurosécrétrices de neurones hypothalamiques mais ne contenant pas de cellules glandulaires (= neurohypophyse). Postsynaptique : au niveau d'une synapse, se dit du neurone ou de sa membrane qui reçoit les signaux de la terminaison présynaptique. Qualifie un constituant situé après la fente synaptique (fibre musculaire au niveau d'une plaque motrice par exemple) Posture : position particulière du corps, maintien, assuré par un certain tonus musculaire faisant intervenir la contraction de certains muscles simultanément au relâchement des muscles antagonistes. Potentiel d’action : phénomène bioélectrique constituant l’unité de signalisation des cellules excitables. Il est caractérisé par une très brève inversion de la polarisation membranaire qui se propage. Dépolarisation passagère de la membrane plasmique d'une cellule excitable (neurone), correspondant à l'inversion du potentiel de repos. Il est généré de proche en proche. C'est une activité de type "tout ou rien" (si la stimulation est insuffisante, on n'enregistre rien ; si elle est suffisante, on enregistre un PA qui présente des caractéristiques de durée et d'amplitude invariables). Potentiel de membrane : différence de potentiel électrique existant entre les faces extracellulaire et intracellulaire de la membrane plasmique de toute cellule vivante. Potentiel de récepteur : variation locale, graduable, sommable et non propageable de la polarisation membranaire d'une cellule neurosensorielle résultant de la transduction d'un signal extracellulaire. Potentiel de repos : potentiel de membrane d’une cellule excitable en l’absence de stimulation. ; différence de potentiel enregistrée de part et d'autre de la membrane du neurone non stimulé, l'intérieur étant polarisé négativement par rapport à l'extérieur. Potentiel global :dépolarisation passagère d'un nerf c'est à dire de l'ensemble des fibres nerveuses qui le composent. Ses caractéristiques varient en fonction de l'intensité de la stimulation et donc du recrutement des différents types de fibres nerveuses (n'obéit donc pas à la loi du tout ou rien). PPSE : acronyme pour Potentiel postsynaptique excitateur PPSI : acronyme pour Potentiel postsynaptique inhibiteur Précurseur : molécule servant de point de départ à la synthèse d'une autre molécule. Prédisposition génétique : gènes qui augmentent les "risques" de développer une maladie, par interaction avec les facteurs environnementaux. Présentation (des antigènes) : mécanisme d’expression membranaire des déterminants antigéniques associés avec des protéines HLA par des cellules spécialisées, les cellules présentant l’antigène. Processus permettant la reconnaissance de l’antigène par les cellules immunocompétentes spécifiques et l’induction d’une réaction spécifique. Présynaptique : terminaison afférente d'un axone au niveau d'une synapse. Se dit aussi de la membrane de cette terminaison au niveau de laquelle se produit l'exocytose des molécules de neurotransmetteur. Primates : ordre de Mammifères caractérisé par la position des yeux en avant de la face, des membres à cinq doigts à ongle aplati et une main préhensile. Le groupe inclut les Prosimiens et les Simiens (Singes et Hominidés). Primoinfection : 1° phase après infection par le VIH, au cours de laquelle le virus pénètre dans les cellules, les symptômes se limitent à ceux d'une maladie virale bénigne (rhume, grippe). Prisme d’accrétion : ensemble d’écailles tectoniques peu épaisses séparées par des failles, formées par "pelage" des sédiments et de la partie superficielle de la croûte à la limite de plaques en subduction. Probabilité : calcul du pourcentage de chances qu'un événement se produise parmi d'autres. En génétique, on peut calculer la probabilité d'apparition d'un génotype et donc du phénotype correspondant si l'on connaît la probabilité de formation des différents types de gamètes. Pour simplifier les problèmes, on ne considère en général qu'un nombre limité de gènes. Procaryote : cellule formée d’un seul compartiment et, donc, dépourvue de véritable noyau. Procréation médicalement assistée (PMA) : tous les procédés permettant de pallier médicalement un dysfonctionnement de la capacité de procréation. Producteur primaire : organisme autotrophe d’une chaîne alimentaire qui synthétise la matière organique à partir de substances minérales. Producteur secondaire: Organisme hétérotrophe d’une chaîne alimentaire qui produit sa matière organique à partir de la matière organique qu’il consomme. Progestérone : la principale hormone progestagène (ou progestative), produite par les cellules lutéales du corps jaune, exerçant un contrôle sur le développement de l'endomètre utérin et un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Programme génétique : ensemble des informations contenues dans l'ADN dont l'expression permet le fonctionnement des cellules et, chez les organismes pluricellulaires, la mise en place et le fonctionnement de l'organisme. Propagation nerveuse : "conduction" du message nerveux le long de la membrane du neurone, sans atténuation. - Elle résulte d’une succession d’excitations : la zone membranaire excitée dépolarise les zones voisines qui à leur tour vont dépolariser les zones voisines... - Si la dépolarisation est suffisante et si la zone voisine est excitable, un nouveau PA., identique à celui qui est en train de disparaître, est engendré. - Dans une fibre myélinisée, les zones excitables sont situées au niveau des noeuds de Ranvier, un PA. « saute » de noeud en noeud. Cette conduction saltatoire est plus rapide que la conduction de proche en proche des fibres amyéliniques ( sans myéline). Prophase : 1° phase de la mitose au cours de laquelle les chromosomes se condensent (spiralisation), ils deviennent bien visibles. L’enveloppe nucléaire est progressivement détruite. Il se forme un fuseau achromatique dans le cytoplasme. Propriocepteur : récepteur sensoriel placé au sein d'un organe et détectant des stimulus en provenance de l'organe lui-même (exemple : fuseau neuromusculaire). Adjectif correspondant : proprioceptif. Prostate :
glande annexe
de l'appareil génital masculin, qui secrète un des composants du sperme. Protéine : macromolécule organique
constituée d'un enchaînement covalent ordonné d'acides
aminés (polypeptide). Molécule possédant une certaine configuration spatiale c'est à dire une structure quaternaire liée à sa séquence en acides aminés, c'est à dire la structure primaire
de la chaîne polypeptidique.
Sa synthèse se déroule en 2 étapes majeures :
Protéine membranaire : protéine incluse dans une membrane cellulaire où elle assure des fonctions de transport, de communication ou de reconnaissance. Protéine
TDF (Testicule-Determining-Factor):
produit de l'expression du gène
SRY qui déclenche l'expression de nombreux gènes (on parle
de gène architecte) qui conduisent à la différenciation de la gonade indifférenciée en testicule Protide : famille de molécules organiques comportant de l'azote. Protoplaste : cellule végétale dont la paroi a été éliminée. Protozoaire : microorganisme animal unicellulaire (exemples : amibes, Plasmodium etc.) Pseudopode : expansion cellulaire mobile limitée par la membrane plasmique. Les pseudopodes sont utilisés par les cellules pour se déplacer et pour capturer des particules (endocytose) dans le milieu. Psychotrope : toute substance chimique qui modifie le fonctionnement normal du cerveau. Puberté : acquisition, dans l’espèce humaine, de la maturité sexuelle, c’est à dire de la capacité à se reproduire: fonctionnalité des appareils sexuels et développement des caractères sexuels secondaires sous le contrôle des hormones sexuelles (testostérone chez le mâle, oestrogènes chez la femelle).. Rachidien : relatif au rachis ou colonne vertébrale. S'applique aux nerfs qui "partent" de la moelle épinière (31 paires chez l'Homme) et aux ganglions situés sur la racine dorsale de ces nerfs. racine dorsale : ou postérieure ou sensitive : lieu d'entrée dans la moelle épinière des neurones sensitifs. Comporte un renflement appelé ganglion rachidien. racine ventrale : ou antérieure ou motrice : lieu de sortie de la moelle épinière des axones des neurones moteurs dont le corps cellulaire se trouve dans la moelle épinière (substance grise) et les terminaisons synaptiques au niveau d'une plaque motrice. Rate : organe lymphoïde périphérique. Réaction inflammatoire : réaction immunitaire non spécifique se développant au niveau d’un foyer d’inflammation. Réactions immunitaires non spécifiques : réactions immunitaires dont le déclenchement ne dépend pas de la reconnaissance d’un antigène par un récepteur spécifique. Réactions immunitaires spécifiques : réactions immunitaires dont le déclenchement dépend de la reconnaissance d’un antigène par un récepteur spécifique. Réaction immunoenzymatique : test permettant de détecter la présence d'anticorps dans le sang d'un individu. On fixe l'antigène ou une partie de celui-ci à une plaque, il y aura une réaction colorée (test positif : séropositivité) si l'anticorps sanguin se fixe et l'anti-anticorps porteur d'un marqueur (souvent une enzyme catalysant la transformation d'une substance incolore en produit coloré) s'accroche à son tour à l'anticorps recherché. Ex : test de type ELISA pour rechercher l'infection par le VIH. Récepteur : organe, cellule ou molécule assurant la réception d'informations. Dans le cas d'une molécule, le récepteur est une protéine spécialisée, de conformation spatiale précise, située sur la membrane d'un type de cellules appelées cellules cibles, capable de se lier spécifiquement et réversiblement à une autre molécule appelée ligand et assurant l'action du messager. Récepteur B : classe d’anticorps membranaires (IgD) propre aux lymphocytes B, formé par 4 chaînes identiques deux à deux. La partie constante est en partie insérée dans la membrane cellulaire, la partie variable constitue le site de reconnaissance d'un déterminant antigénique (et un seul). Récepteur T : classe de protéines membranaires propres aux lymphocytes T capables de reconnaître un déterminant antigénique associé à des molécules du système HLA. Récepteur sensoriel : organe qui détecte une variation de l'environnement appelée stimulus et génère un message nerveux sensitif. Ne pas confondre avec une molécule réceptrice sur une cellule cible. Cellule neurosensorielle assurant la transduction des stimulus. Le terme peut également désigner l'organe contenant les cellules neurosensorielles. En fonction de leur emplacement dans l'organisme, on distingue des extérocepteurs, des propriocepteurs et des intérocepteurs. Récessivité : le fait pour un allèle de ne s'exprimer dans le phénotype qu'à l'état homozygote. Redondance : propriété du code génétique par laquelle plusieurs codons de l'ARNm peuvent correspondre au même acide aminé. Réflexe : réaction motrice automatique, involontaire et stéréotypée en réponse à une stimulation déterminée. Réflexe médullaire : réflexe dont le centre nerveux est la moelle épinière. Réflexe myotatique : réaction motrice involontaire d’un muscle en réponse à la stimulation de ses récepteurs d’étirement. Le réflexe myotatique participe au contrôle du tonus musculaire. C'est un réflexe de "protection" de l'organisme (sinon les muscles ou tendons se déchireraient fréquemment !). En clinique, le médecin teste le réflexe achilléen ou le réflexe rotulien. Régression : retrait de la mer au cours des temps géologiques. Réplication : mécanisme semi-conservatif par lequel la quantité d’ADN est doublée dans une cellule, au cours de l’interphase. Réponse primaire (immunité) : réponse immunitaire spécifique développée à la suite d’un premier contact avec un antigène. Elle est lente et quantitativement peu importante (peu d'anticorps produits). Réponse secondaire (immunité) : réponse immunitaire spécifique développée à la suite d’un second contact avec un même antigène , elle est beaucoup plus rapide et quantitativement plus importante que la réaction primaire du fait de la formation de LB et LT mémoires lors du 1° contact avec le même antigène.. Reproduction : production de descendants à partir d’organismes parentaux. Reproduction asexuée : production de descendants génétiquement identiques (clones) à partir d’un seul organisme parental. Reproduction sexuée : production d’un nouvel organisme génétiquement différent des parents à partir d’un œuf résultant de la fusion de gamètes parentaux de sexe opposé. Respiration : processus métabolique assurant la production énergétique des cellules en utilisant le dioxygène comme accepteur final du pouvoir réducteur pour réaliser l'oxydation complète des substrats en dioxyde de carbone et eau. Réticulum endoplasmique : organite cytoplasmique formant un réseau de membranes à la surface desquelles sont fixés les ribosomes au niveau desquels se déroule la synthèse des protéines. Une cellule dans laquelle se déroule une intense synthèse des protéines (comme un plasmocyte fabriquant des anticorps) possède un riche réseau de REG. Rétine : couche photosensible tapissant la cavité interne de l'oeil. Rétrocontrôle : mécanisme de contrôle par rétroaction, c’est à dire par action en retour de l’effet sur la cause. On parle de rétrocontrôle négatif lorsque la rétroaction est une inhibition, de rétrocontrôle positif lorsque la rétroaction est une activation. Rétrovirus : virus dont l’information génétique est constituée par de l’ARN qui est rétrotranscrit en ADN préalablement à son expression. Ribosome : organite cytoplasmique arrondi au niveau duquel se déroule la traduction, 2° étape de la synthèse des protéines. Ils sont libres dans le cytoplasme ou situés à la surface du réticulum endoplasmique, appelé de ce fait granuleux (REG). RU486 : molécule contragestive c'est-à-dire empêchant la gestation par fixation sur les récepteurs utérins de la progestérone. Rut : période
d'activité sexuelle des Mammifères mâles. Sarcomère : unité de contraction du muscle. Contraction et relâchement sont permis par les mouvements relatifs de deux protéines (actine et myosine). Sédentarité : du latin signifiant "être assis". Fait de sortir peu, d'avoir peu d'activité physique, de rester souvent chez soi. Segment initial : zone de la membrane axonale située à proximité du corps cellulaire et responsable de la genèse des potentiels d’action. Sélection clonale : sélection d’un clone de lymphocytes spécifiques d’un antigène lors du déclenchement d’une réponse immunitaire spécifique dirigée contre cet antigène. Sélection naturelle : action différentielle des facteurs de l’environnement sur la survie individuelle ou la reproduction des organismes en fonction de leur degré d’adaptation plus ou moins poussé à ces facteurs. semi-conservatif : caractéristique du mécanisme dirigeant la réplication lors de l’interphase précédent une mitose et fondé sur complémentarité des nucléotides : le brin d’ADN « parental » modèle est copié et conservé dans la nouvelle molécule d’ADN double brin. Séquence : ordre d'enchaînement des molécules de base d'une macromolécule. Exemple : ordre des nucléotides dans une molécule d'ADN ; ordre des acides aminés dans un polypeptide. Séropositivité : présence, dans
le milieu intérieur d'un individu, d'anticorps spécifiques d'un antigène
donné. Sérum : partie liquide du sang dépourvue de son fibrinogène (protéine). Servomécanisme
biologique : mécanisme réalisant seul un certain programme
d'action grâce à une comparaison permanente entre les consignes qui
lui sont données (maintien de la constance de la testostéronémie)
et le travail qu'il exécute (système de régulation
dynamique). Seuil (neurobiologie) : valeur minimale d’une stimulation permettant d’obtenir une réponse. seuil de dépolarisation : intensité minimale de la stimulation d'une fibre nerveuse au delà de laquelle un PA prend naissance. On dit que la fibre nerveuse obéit à la "loi du tout ou rien". Sexe gonadique : résultat de la 2° étape du développement des appareils sexuels au cours de laquelle il y a différenciation de la gonade. Chez le mâle (XY), le gène SRY du chromosome Y s'exprime et donne naissance à la protéine TDF, signal de développement des gonades en testicules : acquisition du sexe gonadique mâle au cours de la 8° semaine de développement. En absence de la protéine TDF (pas de gène SRY sur le chromosome X), les glandes deviennent des ovaires : acquisition du sexe gonadique femelle vers la 10° semaine de développement. Sexe phénotypique : résultat de la 3° étape du développement des appareils sexuels au cours de laquelle il y a différenciation des conduits génitaux, des glandes annexes, des organes génitaux externes. La mise en place du sexe phénotypique mâle se fait sous l'action des hormones testiculaires (testostérone et AMH). La mise en place du sexe phénotypique femelle s'effectue en absence de ces hormones. La fonctionnalité de ces appareils sera acquise à la puberté. SIDA : acronyme pour Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise, maladie causée par les VIH (virus de l’immunodéficience humaine). site actif : partie d'une enzyme complémentaire d'une partie du substrat et au sein duquel se déroule la réaction chimique. Il comporte :
Soi : ensemble des molécules résultant de l’expression des gènes d’un individu. Soi modifié : expression au sein d’un complexe peptide-HLA de peptides différents de ceux du soi. Somatique : qui se réfère au corps par opposition à ce qui est germinal qui se réfère aux cellules reproductrices. Somesthésie : sensibilité corporelle assurée par deux grandes catégories de récepteurs : - des récepteurs superficiels (sensibles au stimuli externes : corpuscules de Pacini, terminaisons nerveuses...) ; - des récepteurs profonds au niveau des muscles par exemple (propriorécepteurs comme le fuseau neuro-musculaire). Sommation : somme algébrique des événements dépolarisants et hyperpolarisants qui affectent la membrane postsynaptique. Elle peut être spatiale (plusieurs afférences simultanées sont sommées) ou temporelle (plusieurs afférences successives dans un bref laps de temps). Sonde ADNc : portion d’ADN simple brin marqué complémentaire d’une séquence déterminée d’ADN qu'elle sert à localiser dans le génome. Southern blot : révélation de la présence de sondes ADNc liées à des séquences complémentaires d’ADN après transfert sur membrane et dénaturation des fragments d’ADN étudié séparés par électrophorèse. Spéciation : mécanisme assurant la transformation de populations de même espèce en espèces différentes. Spermatide : cellule haploïde appartenant à la lignée germinale et résultant de la méiose. Elle se différencie en spermatozoïdes au cours de la spermiogenèse. Spermatocyte : cellule diploïde appartenant à la lignée germinale, issue d’une division d’une spermatogonie et apte à subir la méiose. Spermatogenèse : gamétogenèse mâle : formation des cellules reproductrices mâles, de l'extérieur vers la lumière des tubes séminifères des testicules. Spermatogonie : cellule diploïde appartenant à la lignée germinale mâle, issue des cellules souches germinales et constituant le point de départ de la spermatogenèse. Spermatozoïde : gamète mâle, cellule reproductrice mâle, spécialisée dans ses fonctions : - mobilité : grâce au flagelle, aux mitochondries ; - pouvoir de fécondation : enzymes de l'acrosome Spermiducte ou canal déférent : canal amenant les spermatozoïdes des
testicules au pénis. Au cours de ce trajet,
le liquide du sperme s'enrichit grâce aux sécrétions des glandes annexes (prostate,
vésicules séminales). Spermiogenèse : phase finale de différenciation des gamètes mâles au cours de laquelle une spermatide se transforme en spermatozoïde. Sphincter : muscle en forme d'anneau. Splénique : adjectif correspondant au substantif rate. Stéréotypé : qualifie toute réponse réflexe, répondant à un "schéma global" à condition que la stimulation soit identique. Stérilet : dispositif contraceptif en
matière plastique et cuivre, placé dans la cavité utérine
pour empêcher l'implantation d'un éventuel embryon (muqueuse
moins développée, irritée…) Stéroïdes : substances chimiques, en particulier des hormones, dérivées du cholestérol (exemples : aldostérone, hormones sexuelles). Stéthoscope : appareil destiné à écouter les manifestations sonores internes de l'organisme. Stimulus : variation d'un paramètre physico-chimique du milieu extérieur ou intérieur susceptible d'être détecté par un récepteur sensoriel spécialisé et de déclencher l'émission d'un message nerveux. structure primaire : enchaînement des acides aminés dans une protéine, dans un ordre déterminé par la séquence de l'allèle correspondant. structure quaternaire : ou configuration spatiale d'une protéine. C'est la forme de la protéine, responsable de sa fonction. Elle est assurée par des liaisons entre certains acides aminés, notamment les acides aminés soufrés, liés par des ponts disulfure. Substance blanche : partie du système nerveux central des vertébrés formée principalement de fibres nerveuses myélinisées. Substance grise : partie du système nerveux central des vertébrés formée principalement de corps cellulaires de neurones. Substance minérale : toute substance dépourvue de carbone réduit, c’est à dire toutes les substances présentes à la surface de la planète avant l’apparition de la vie. Substance organique : substance formée principalement de carbone réduit, résultant de l’activité chimique des êtres vivants. Les molécules organiques, formées à la base des atomes C, H, et O, se scindent en trois grandes catégories : les lipides, les glucides, les protides, auxquelles s’ajoutent d’autres molécules organiques telles que les acides nucléiques (ADN, ARN) et les vitamines. Substitution (génétique) : mutation résultant du remplacement d’un nucléotide par un autre comportant une base azotée différente. Substrat : 1. Support sur lequel vivent les organismes. 2. molécule à transformer dans une réaction chimique. L'enzyme s'y associe, formant temporairement un complexe E-S qui se dissocie dès que la réaction a eu lieu et que le produit est formé et libéré Supraliminaire : qualifie une stimulation dont l'intensité est supérieure au seuil. Surdi-mutité : le fait d'être sourd-muet. Synapse : zone de communication entre un neurone et une autre cellule excitable (nerveuse ou musculaire). Ce terme, proposé par Sherrington (1897), désignait au départ les zones de contact entre neurones, spécialisées dans la transmission de l'information. Mais les synapses ne sont pas uniquement interneuronales ; elles lient également les cellules réceptrices aux neurones et les neurones aux cellules effectrices (jonction neuromusculaire). C'est à ce niveau que s'effectue la transmission de l'information d'une cellule à une autre : la transmission synaptique. Syndrome : ensemble des symptômes qui caractérisent une maladie, une infection. Système HLA (" Human Leucocyte Antigen ") : protéines membranaires exprimées par les cellules nucléées de l’espèce humaine et résultant de l’expression des gènes du CMH. Système nerveux central : partie axiale du système nerveux (axe cérébrospinal des vertébrés, chaînes nerveuses ventrales des invertébrés) formée de différents centres nerveux reliés par des faisceaux de fibres contrôlant l’ensemble du système nerveux. Système nerveux périphérique : partie du système nerveux formée de nerfs reliant la périphérie de l’organisme (récepteurs, effecteurs) au système nerveux central. système de régulation : système qui assure la constance des paramètres du milieu intérieur en dépit des variations du milieu extérieur. Comporte un système réglé et un système réglant le contrôlant. système de transmission : ensemble des organes et/ou substances assurant la communication entre capteurs (cellules beta et alpha dans la régulation de la glycémie) et effecteurs (foie, muscles et tissu adipeux). Il s'agit pour la régulation de la glycémie des hormones : insuline ou glucagon. système réglant : ensemble des organes et molécules intervenant dans la régulation d'un paramètre physiologique pour revenir à la valeur de consigne. Dans la régulation de la glycémie, il s'agit des capteurs, hormones et effecteurs. système réglé : paramètre de l’organisme dont la constance (homéostat) est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme . Systole : phase du cycle cardiaque correspondant à la contraction du myocarde. Taxon : ensemble d'êtres vivants appartenant à un même groupe de la classification (espèce, genre, famille, etc.). Télérécepteur : organe sensoriel permettant la réception d'informations distantes (vue, ouïe, odorat). Télocentrique : qualifie un chromosome formé d'un bras long et d'un bras très court avec le centromère proche de l'extrémité. Télophase : 4° phase de la mitose au cours de laquelle 2 cellules s'individualisent par formation d'une paroi transversale. 2 enveloppes nucléaires se reforment. Les chromosomes à 1 chromatide se décondensent. Test ELISA : = Enzym Linked Immuno-Sorbent Assay ; voir réaction immuno-enzymatique. Testicule : gonade mâle. Testostérone : hormone sexuelle mâle sécrétée par les cellules interstitielles du testicule. Testostéronémie :
taux de testostérone dans le sang, maintenu
sensiblement constant grâce à un système de régulation.
Tétrade : ensemble de quatre éléments (par exemple les 4 chromatides constituant les bivalents lors de la prophase I de la méiose ou les 4 spores contenues dans un asque de levure). Tétrapode : vertébré à 4 membres (amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères). Thèque :
enveloppe d'un follicule ovarien secondaire
ou tertiaire. La thèque interne, glandulaire, produit des hormones
(oestradiol puis progestérone)
alors que la thèque externe, fibreuse, est protectrice. Thérapie génique : traitement de maladies génétiques par incorporation d’un gène normal. Thrombose : formation d'un caillot dans un vaisseau sanguin. Cela se produit, par exemple, à cause des hématies falciformes chez un individu drépanocytaire, les hématies déformées obstruant les capillaires. Thymine : une des quatre bases azotées de l'ADN. Thymus : organe lymphoïde central dans lequel se fait l’apprentissage de la distinction soi - non soi par les lymphocytes T. Tige
pituitaire : zone haute de l'hypophyse
richement vascularisée, où se terminent les extrémités axoniques des
neurones hypothalamiques. Zone de contrôle
de l'hypothalamus sur l'hypophyse par libération
de neurohormones Tissu : ensemble supracellulaire formé de cellules de mêmes types contribuant à une même fonction (tissu nerveux, tissu musculaire, etc.). Plusieurs tissus forment un organe. tissu adipeux : nom scientifique donné à la graisse. Formé d’adipocytes, c’est à dire de cellules contenant des lipides : les triglycérides. Tolérance : phénomène caractérisé par le fait que lors de l'utilisation répétée de certaines drogues il soit nécessaire d'augmenter la dose pour obtenir le même effet. Tolérance (au soi) : propriété des cellules immunocompétentes de ne pas s’attaquer au soi. Tonus musculaire : niveau de tension minimal des muscles ; contraction partielle et permanente de certains muscles, qui règle les attitudes du corps dans les différentes positions (debout, assis, couché...). Totipotence : caractère des cellules végétales, aptes à former les tissus les plus divers, même après différenciation. Elle permet le clonage des cellules végétales. Traduction : deuxième étape de la synthèse des protéines consistant en la synthèse d'une chaîne polypeptidique à partir d'une molécule d'ARNm, suivant les correspondances données par le code génétique. Etape se déroulant dans le cytoplasme de la cellule, au niveau d'organites arrondis : les ribosomes. train de PA : succession de dépolarisations constituant le message nerveux. Leur fréquence code l'intensité du stimulus. Transcription : première étape de la synthèse des protéines consistant en la synthèse d'une molécule d'ARNm à partie du brin transcrit de l'allèle considéré (ADN). Etape se déroulant dans le noyau de la cellule. Transcription inverse : ensemble des mécanismes moléculaires conduisant à la synthèse d’un ADN à partir d’une matrice ARN. Transduction : codage par une cellule neurosensorielle d'un stimulus physicochimique en un signal nerveux. Transgène : gène étranger introduit dans le génome d'une cellule. Transgenèse : technique permettant l'introduction d'un gène étranger dans le génome d'une cellule. Transgénique : se dit d'un organisme qui possède dans son génome, un ou des gènes étrangers (transgènes) qui ont été ajoutés à son patrimoine héréditaire. Translocation : soudure d’un fragment chromosomique sur un autre chromosome. Transmission synaptique : ensemble des étapes assurant le franchissement de l'espace synaptique par le message nerveux, se réalisant grâce à une communication chimique : - l'arrivée du message nerveux (train de PA) déclenche la migration des vésicules de neurotransmetteur vers l'extrémité de l'axone présynaptique ; - les vésicules fusionnent avec la membrane plasmique et libèrent leur contenu par exocytose dans l'espace synaptique ; - les molécules de neurotransmetteur se fixent à leurs récepteurs spécifiques, situés sur la membrane post-synaptique : - la fixation entraîne la dépolarisation (PPSE) ou l'hyperpolarisation (PPSI) de la membrane post-synaptique. Transporteur : 1. Biologie cellulaire : protéine membranaire dont la fonction est de faire franchir une membrane biologique à une molécule donnée. 2. Physiologie : molécule dont la fonction est de transporter une autre molécule, notamment dans le sang. Transposition : changement de locus d’un gène. Triglycéride : lipide formé par l'estérification du glycérol par 3 acides gras. Forme de stockage dans le tissu adipeux. Trisomie : présence de 3 chromosomes homologues dans une cellule diploïde. Tronc cérébral : partie de l’encéphale mettant en relation les régions antérieures et postérieures du système nerveux central et comportant le bulbe rachidien, la protubérance annulaire et le cerveau moyen). Trophoblaste : voir blastocyste. Tropisme : croissance orientée d’un organe ou d’une plante entière en réponse à un facteur externe. S’il s’agit de la lumière, on parle de phototropisme. Turgescence : entrée d’eau dans une cellule suite à sa mise en place dans une solution hypotonique. Si la vacuole gonfle, la cellule gonfle aussi et peut grandir. Etat naturel des cellules d’une plante bien arrosée. Contraire = plasmolyse U Utérus : organe creux situé dans l’abdomen des mammifères femelles dans lequel se déroule le développement embryonnaire et fœtal. Il est composé d'un muscle externe myomètre et d'une muqueuse interne ou endomètre qui évolue au cours du cycle. Vaccin : substance non pathogène administrée volontairement pour induire une réaction immunitaire spécifique protectrice vis à vis d’un agent déterminé. Vacuole : cavité du cytoplasme des cellules végétales emplie d’eau et de substances en solution. Responsable de la turgescence ou de la plasmolyse. Vaisseau du bois : vaisseau conducteur formé de cellules dont les parois sont imprégnées de lignine. variable à régler : paramètre physiologique du milieu intérieur dont la constance (valeur de consigne) est indispensable au bon fonctionnement de l'organisme. Vasoconstriction : diminution du diamètre d'un vaisseau sanguin. Vasodilatation : augmentation du diamètre d'un vaisseau sanguin. Vasomotricité : capacité de certains vaisseaux à modifier leur diamètre sous l'action des fibres musculaires présentes dans leur paroi. Vecteur : 1. construction utilisée pour
faire pénétrer un gène d'intérêt dans une cellule (virus portant un
gène étranger, plasmide portant un gène étranger, etc.). Veine : vaisseau sanguin qui transporte le sang des organes vers le cœur. Veinule : petite veine située en aval d'un réseau capillaire. Vésicules
séminales : glandes annexes de
l'appareil génital masculin, qui secrète un des composants du sperme. VIH : virus de l'immunodéficience humaine (agent causal du SIDA). Virus : parasite intracellulaire constitué d'un acide nucléique enveloppé par des protéines. Le virus détourne la machinerie génétique de la cellule hôte qui reproduit alors le virus. Viviparité : mode de développement des animaux dont les petits naissent sans enveloppe et déjà développés (contraire : oviparité). Voies
génitales : canaux conduisant les gamètes.
Chez le mâle, ce sont les canaux (épididyme
et spermiducte = canal déférent) vecteurs de spermatozoïdes.
Chez la femelle, ce sont les oviductes (appelés trompes
chez la femme), l'utérus Voie nerveuse : Trajet emprunté par un faisceau de fibres nerveuses reliant système nerveux central et système nerveux périphérique (voies sensitives centripètes, voies motrices centrifuges) ou reliant des régions du système nerveux central. Il existe des voies nerveuses directes reliant un même côté (droit ou gauche) du système nerveux (voies ipsilatérales) et des voies nerveuses croisées reliant côté gauche et côté droit (voies controlatérales). La motricité des muscles du côté droit du corps est ainsi contrôlée par des neurones du cortex moteur gauche et inversement. Volémie : volume du sang circulant. Western blot : méthode permettant de rechercher dans le sang d'un individu des anticorps précis et divers. On en déduit la séropositivité ou séronégativité de l'individu dont le sang a été testé. Méthode plus sure qu'un test ELISA (présentant des cas de faux positifs ou faux négatifs). Xylème : tissu conducteur formé de cellules sclérifiées responsable du transport de la sève brute. |